Ixaltis lance sa première étude clinique de phase II sur la Litoxétine

Après avoir réussi sa levée de fond auprès d’investisseurs internationaux, la start-up française spécialisée dans les maladies génito-urinaires et rénales a obtenu l’autorisation pour démarrer sa première étude clinique de phase II sur la Litoxétine dans le traitement de l’incontinence urinaire. L’essai se déroulera dans 25 centres répartis sur six pays (Canada, France, Géorgie, Pologne, Royaume-Uni et Ukraine).

Ixaltis a acquis les droits exclusifs de trois molécules dont la Litoxetine (IXA-001). Les premiers essais précliniques menés par des instituts privés et universitaires ont débouché sur des résultats prometteurs dans le traitement de l’incontinence urinaire. Une pathologie qui concerne environ 400 millions de personnes dans le monde et jusqu’à 50% des femmes de plus de 50 ans, pour une croissance estimée à +21% d’ici 2018.

Lancement de l’étude de phase II sur la litoxetine (IXA-001)  
Ixaltis lance sa première étude clinique de phase II avec la Litoxetine, et a obtenu l’accord des autorités de santé européennes via la VHP (Voluntary Harmonization Procedure), accord qui sera suivi par la validation des comités éthiques nationaux en France, Angleterre et Pologne. L’étude a également été validée par les autorités de santé et le comité central éthique canadien ainsi que par les autorités éthiques et scientifiques en Géorgie, pouvant ainsi débuter.

Cette étude clinique inclura 240 femmes de 18 à 75 ans souffrant d’incontinence urinaire mixte, pathologie pour laquelle il n’existe pas de traitement probant. Elle se déroulera dans 25 centres répartis sur six pays (Canada, France, Géorgie, Pologne, Royaume-Uni et Ukraine). Un premier patient a déjà rejoint l’étude en Géorgie.

L’efficience du traitement sera évaluée par le nombre d’épisodes d’incontinence urinaire, ainsi que par la perception et l’amélioration du bien-être des patientes. La sécurité et la tolérance de la litoxétine par rapport au placebo seront également estimées. Si le succès se confirme, cette étude constituera le début d’un véritable développement pour la Litoxetine, avec comme but de pouvoir offrir le premier traitement médical aux patients souffrant d’incontinence urinaire mixte.

Le Pr. François Haab, chirurgien urologiste spécialisé en urologie fonctionnelle et en particulier dans le traitement de l’incontinence urinaire chez l’homme et la femme, interviendra en tant qu’investigateur principal en sa qualité d’expert médical.

 

Première mondiale : une prothèse bronchique sur mesure

Le Dr Nicolas Guibert* explique pourquoi cette innovation pourrait constituer une avancée majeure.

 

 

 

Paris Match. Dans quels cas pose-t-on une prothèse bronchique ?
Dr Nicolas Guibert. Quand il y a un rétrécissement de la bronche ou de la trachée. Cela peut se produire après une intubation, une trachéotomie, une greffe pulmonaire ou lorsqu’un cancer du poumon comprime la bronche. La prothèse, petit tube en silicone, va maintenir ouvertes les voies aériennes.

Comment la trachée est-elle reliée aux bronches ?

La trachée est le conduit élastique cartilagineux qui relie le larynx aux bronches. Elle permet le passage de l’air jusqu’aux poumons. Elle naît dans le cou puis plonge dans le thorax où elle chemine dans le médiastin (à l’arrière du sternum et entre les poumons) avant de se diviser en bronches souches droite et gauche. La lumière de la trachée, en forme de fer à cheval, a un calibre de 1 à 2 centimètres et une longueur de 12 centimètres chez l’adulte. Une diminution du calibre entraîne une difficulté respiratoire.

Les prothèses standards sont-elles adaptables à tous les patients ?
Non, c’est là le grand problème ! Ces rétrécissements (ou sténoses) sont tous différents. Certains sont complexes, leur forme est irrégulière et les prothèses standards ne leur conviennent pas.

Quel est alors le risque ?
L’implant peut se déplacer et se bloquer dans la trachée ou la bronche, d’où le risque de détresse respiratoire. Les prothèses de série peuvent aussi entraîner à leurs extrémités une irritation qui génère la formation de pseudo-tumeurs inflammatoires (granulomes) et être à l’origine d’un nouveau rétrécissement.

Vous venez de mettre au point une nouvelle prothèse sur mesure qui permettrait d’éviter ces risques. Quelle est sa composition ?
Elle est en silicone. A partir du scanner du patient et à l’aide d’un logiciel de reconstruction 3D, on va concevoir virtuellement la prothèse en corrigeant l’anomalie et rentrer ces données dans une machine à commande numérique. Celle-ci va produire un moule puis une prothèse identique à la trachée ou à la bronche du patient (la start-up toulousaine AnatomikModeling gère la conception). Cet implant parfaitement adapté à l’anatomie du patient devrait réduire fortement le risque de déplacement ou d’irritation. Cette implantation s’effectue selon les mêmes modalités que pour la pose d’une prothèse standard : sous anesthésie générale et bronchoscopie rigide.

Des premiers résultats très prometteurs

Quand avez-vous décidé de créer cette prothèse trachéo-bronchique ?
Un jour nous avons reçu dans le service de pneumologie à Toulouse un patient greffé du poumon qui souffrait de difficultés respiratoires du fait d’un rétrécissement de la bronche survenu après la transplantation. Mais aucune prothèse sur le marché ne convenait à son anatomie.

Sur combien de malades l’avez-vous déjà implantée ?
Sur cinq patients. Les deux premiers après une greffe du poumon, les trois autres après un rétrécissement de la trachée à la suite d’une intubation ou d’une trachéotomie. Nous n’avons observé aucune complication pendant et dans les suites de ces interventions. Tous se portent bien aujourd’hui.

Vos bons résultats ont-ils été publiés dans la presse scientifique ?
Le premier cas a été relaté dans la grande revue “The American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine”. L’essai toujours en cours va permettre d’implanter de nouveaux patients et nous publierons alors les résultats à plus long terme et sur un plus grand nombre.

Ces nouvelles prothèses sur mesure seront-elles utilisables en cas de cancer des bronches ou de la trachée ?
Le cancer est de loin la première cause de rétrécissement de la trachée et/ou des bronches. Ce nouvel implant sur mesure ne convient pas encore à ce type de maladie. Une tumeur peut évoluer pendant la fabrication de la prothèse et après son implantation, rendant le dispositif inadapté. C’est pourquoi, pour le moment, nous ne traitons que les maladies non évolutives. Appliquer notre méthode aux patients atteints d’un cancer est la prochaine étape et nous avons bon espoir pour l’avenir.
* Pneumologue à l’hôpital Larrey de Toulouse.

Source  Paris-Match 11/04/2017

AAP – French Touch Conference New York Délégation toulousaine à la French Touch Conference – 27 au 29 juin 2017

La French Tech Toulouse souhaite organiser une mission sur New-York à l’occasion de la French Touch Conference qui se déroulera du 27 au 29 juin 2017 inclus : 2 jours de conférence et 1 jour de rendez-vous et visites professionnelles.

En marge de la conférence et en partenariat avec le French Tech Hub de New-York, Business France, Capgemini et le soutien de la Région, de Toulouse Métropole, du Sicoval, et de la CCI Occitanie, nous nous chargerons de vous trouver les meilleurs interlocuteurs sur place en fonction de vos besoins, et vous bénéficierez d’une aide financière directe proposée par la Région, Toulouse Métropole et le Sicoval, couvrant en partie vos frais de transport, d’hébergement, d’accès à la conférence et de réseautage (répartition des frais ci-dessous).

Le montant exact par entreprise sera indiqué une fois l’ensemble des candidatures reçues et le dispositif finalisé. Dans ce cadre, il vous est demandé de compléter le formulaire d’inscription ci-après afin de permettre au comité de sélection d’examiner les candidatures et de retenir les startups, TPE ou PME qui composeront cette délégation (conditions ci-dessous).

/!\ Merci de postuler avant le lundi 8 mai 2017 /!\

Dates : du 26 au 30 juin
Lieu : AXA Center, New York, USA

> Calendrier :
– Date limite de dépôt des candidatures : le lundi 8 mai
– Comité de sélection et annonce des lauréats : le vendredi 12 mai

> Objectifs :
– Participer à la conférence
– Présenter les startups françaises à l’international
– Rencontrer des partenaires commerciaux sur place en fonction des besoins des entreprises retenues

> Conditions :
– Ouvert aux startups, TPE et PME de l’aire urbaine toulousaine
– 8 entreprises maximum seront retenues pour faire partie de la délégation

> Répartition des frais :
⁃ Transport et hébergement : pris en charge à 50% par la Région (sous réserve d’éligibilité aux dispositifs Pass Export et/ou Contrat Export (1))
⁃ Entrée à la conférence : pris en charge par Toulouse Métropole et le Sicoval (à raison d’une entrée par startup)
⁃ Réseautage local (soirées networking, location de bureaux, etc) : pris en charge par Toulouse Métropole et le Sicoval
⁃ Autres frais : pris en charge par les lauréats

(1) Pour plus d’informations sur les Pass et Contrats Exports de la Région, merci d’écrire à l’adresse suivante : export@laregion.fr.

Appel à projets READYNOV avant le 15 juin 2017 – Médecine, santé du futur

Objectifs

La Région lance l’appel à projets READYNOV qui a pour objectifs de :

  • soutenir les projets innovants collaboratifs,
  • faire émerger de nouveaux produits ou services dans la gamme de compétences des PME/ETI,
  • renforcer les compétences en R&D pour créer de l’emploi qualifié dans les PME/ETI,
  • contribuer à la structuration des filières ciblées par l’appel à projets,
  • favoriser l’acquisition de compétences ou de transfert de technologies au profit du tissu industriel régional.

Bénéficiaires

Les partenaires éligibles à l’aide régionale et/ou européenne sont :

  • une entreprise ;
  • un établissement public d’enseignement supérieur et/ou organisme de recherche d’Occitanie / Pyrénées-Méditerranée ou un établissement privé d’enseignement supérieur ou recherche chargé de mission de service public ;
  • un établissement public de santé ;
  • un CRITT labellisé CRT ;
  • un CTI (centre technique industriel)
  • un établissement public ayant une activité économique dans le secteur du thermalisme ;

ayant un siège social en Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.

Montant

L’aide de la Région sera comprise entre 10 et 60 % des dépenses éligibles. Ce taux dépendra de la nature du porteur du porteur de projet.

Modalités de participation

  • le projet doit être porté par une TPE/PME d’Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. A titre exceptionnel, si l’excellence est démontrée pour tous les objectifs du projet, le porteur peut être une ETI d’Occitanie / Pyrénées-Méditerranée ;
  • le consortium est composé a minima du porteur de projet et d’une entreprise (participation obligatoire d’une TPE/PME dans le consortium) ou d’un établissement public d’enseignement supérieur et/ou de recherche d’ Occitanie / Pyrénées-Méditerranée ou un établissement privé d’enseignement supérieur ou recherche chargé de mission de service public.
  • le projet rentre dans le champ d’intervention décrit en partie 1 ;
  • le projet doit avoir pour objet le développement et la qualification de solutions innovantes dans le but de répondre à un besoin exprimé du marché ;
  • les résultats du projet aidé devront être valorisés industriellement sur le territoire Occitanie / Pyrénées-Méditerranée et/ou devront présenter des retombées économiques pour le territoire Occitanie / Pyrénées-Méditerranée ;
  • un projet d’accord de consortium doit être déposé au moment du dépôt de candidature (explicitant notamment le partage et l’exploitation de la PI par les membres du consortium) ;
  • le projet aura une durée n’excédant pas 36 mois.

Détail de l’appel à projets

Le rythme du progrès médical connaît une accélération sans précédent. La France y contribue très largement : nos médecins, nos chercheurs et nos industriels sont à l’origine de nombreuses premières mondiales et innovations de rupture, qui participent directement à l’émergence de la médecine de demain.

Pour soutenir cette dynamique et renforcer les synergies entre tous les acteurs de l’innovation en santé, le gouvernement a lancé fin 2015 des travaux sur la Médecine du futur. Ces travaux portent en particulier sur la médecine personnalisée ou de précision, la médecine connectée, la médecine réparatrice et leurs impacts sur l’organisation des soins.

La filière santé d’Occitanie / Pyrénées-Méditerranée compte aujourd’hui près de 700 établissements de santé, 60 centres de recherche, près de 19 000 emplois et porte sur des thématiques telles que l’oncologie, l’immunologie et le diagnostic. Elle comprend deux pôles de compétitivité – Cancer Bio Santé et Eurobiomed – ainsi que des infrastructures dédiées à la santé ; elle est particulièrement moteur en termes d’expérimentation, de test à grande échelle et d’essais cliniques. La filière santé inclus également les entreprises du Bien Être, regroupées en région autour du cluster OcWell.

Dans ce cadre, la Région se donne comme ambition de renforcer la compétitivité des entreprises de santé en accélérant l’industrialisation des outils de diagnostics innovants et des thérapies ciblées associées et de devenir un territoire de référence de la prise en charge de la santé des usagers, du vieillissement en bonne santé (healthy ageing) de la prévention au suivi après traitements.

Plus particulièrement les enjeux de la silver économie concernent les produits ou les services développés qui doivent chercher à s’inscrire dans un processus d’amélioration du bien vieillir, de la prévention de la perte d’autonomie, du maintien de l’indépendance des seniors et de l’amélioration de leur qualité de vie. Les gérontechnologies peuvent apporter des réponses aux défis du vieillissement néanmoins la technologie ne doit pas simplement viser à améliorer les conditions de vies matérielles des âgés, elle doit également prévenir l’isolement dont ils peuvent être les victimes et leur permettre une participation sociale plus importante. C’est pourquoi l’acceptabilité sociale et juridique sont indissociables des enjeux de la silver économie.

Aussi, pour répondre à ce défi, plusieurs objectifs ont été fixés :

  • rendre visibles les entreprises du diagnostic à l’international, conforter ce domaine industriel en aidant les entreprises à établir des partenariats commerciaux internationaux ;
  • amorcer une offre industrielle dans le domaine des thérapies innovantes et ciblées ;
  • fédérer les acteurs de la filière autour du parcours de soins impliquant des interventions non médicamenteuses ;
  • favoriser la mise en œuvre de compétences transverses afin que le territoire soit une référence dans le domaine de la prise en charge de la santé des usagers (healthy ageing) : de la prévention au suivi après traitements jusqu’aux personnes en perte d’autonomie (silver économie).

L’appel à projets READYNOV a pour vocation de répondre à ces objectifs en soutenant les domaines technologiques ou axes thématiques suivants :

  • diagnostic et biomarqueurs et marqueurs numériques ;
  • thérapies innovantes et ciblées ;
  • interventions non médicamenteuses ;
  • l’ingénierie cellulaire et la médecine régénérative ;
  • l’e-santé ;
  • le Bien Être qui regroupe notamment les cosmétiques et les compléments alimentaires ;
  • pour la silver économie : nutrition, habitat et maintien à domicile, prévention, détection de la fragilité, e-autonomie, transport, mobilité, gestion et analyse et échanges de données, communication, sécurité, loisirs dont tourisme.

Date limite de dépôt des dossiers

15 juin 2017


Contact

readynov-sante@laregion.fr

Jérôme BOUSCAUT – 05 61 33 57 53
Email : Jérôme BOUSCAUT