Série de récompenses pour les apps des laboratoires pharmaceutiques

PARIS (TICpharma) – La remise des prix du festival de la communication santé et des trophées de la santé mobile qui ont eu lieu les 26 et 28 janvier ont mis en avant plusieurs applications mobiles portées par les laboratoires pharmaceutiques pour faciliter le quotidien des patients comme des professionnels de santé. Retour en détail sur ces palmarès.

Démarches d’open innovation, communication multicanal, applications mobiles pour les patients et les professionnels, outils de télémédecine: après le Consumer Electronic Show de Las Vegas (voir dépêche du 10 janvier 2017), les projets innovants faisant appel aux technologies numériques dans le domaine de la santé ont bénéficié d’un nouveau coup de projecteur en ce début d’année.

Organisée par la start-up dmd Santé en partenariat avec Sanofi, la quatrième édition des trophées de la santé mobile qui s’est tenue à la Cité des Sciences dans le cadre de la journée nationale de l’innovation en santé a récompensé deux projets portés par des laboratoires pharmaceutiques.

Après avoir reçu lors de l’édition 2016 un trophée dans la catégorie « application mobile de santé de suivi », les laboratoires Takeda ont raflé un nouveau trophée spécial « Journée nationale de l’innovation en santé », décerné par les votes du public présent à la Cité de Sciences, pour l’application « Mon Coach Douleur ».

Développée à l’issue d’un travail avec des oncologues, des radiothérapeutes, des spécialistes de la prise en charge de la douleur et des médecins généralistes, l’application propose un suivi quotidien des douleurs liées au cancer passant par la description des douleurs (localisation, intensité, date, durée etc.), leurs répercussions sur les activités quotidiennes du patient et l’enregistrement des prises de traitements prescrits. Une synthèse des informations collectées peut être imprimée et transmise aux professionnels de santé.

Roche a également remporté son deuxième trophée cette année avec l’application Novi-Chek qui a reçu le « Grand trophée de l’application mobile de santé ».

Déjà lauréate du trophée de l’application mobile destinée aux patients en 2016, Novi-Check propose des contenus pédagogiques pour mieux accompagner les diabétiques de type 1, un glossaire de termes médicaux, des quizz pour vérifier ses connaissances et des rappels de mesure de glycémie.

Les applications mobiles imaginées par les laboratoires pharmaceutiques ont également rencontré un certain succès lors de la remise des prix du festival de la communication santé qui a eu lieu le 26 janvier à Paris.

Le prix de la Fédération nationale de l’information médicale (Fnim) a récompensé l’application Algorithmic, développée par Takeda pour proposer des algorithmes de prise en charge de la rectocolite hémorragique (RCH) et de la maladie de Crohn.

SkinDiag, l’application d’aide au diagnostic pour les dermatologues éditée par les laboratoires Pierre Fabre a reçu le troisième prix (bronze) dans la catégorie « communication médicale-pathologie ».

Dans la catégorie « Communication-association », Bayer a remporté le premier prix (or) pour l’application e-thyroïde lancée en septembre 2016 pour accompagner les patients souffrant de pathologies thyroïdiennes.

Source : http://www.ticpharma.com/story.php?story=163

Pôle Cancer Bio Santé : une trentaine d’événements au programme et l’ouverture aux autres pôles et clusters

alexis-liberto« 2016 a été une année marquée par la conclusion de nombreux partenariats et l’organisation d’une trentaine d’événements destinés à booster nos filières, nouer des relations d’affaires entre les acteurs du secteur et faciliter l’open innovation » résume Liberto Yubéro, Président du Pôle de compétitivité Cancer Bio Santé en détaillant les nouvelles collaborations et les perspectives 2017.

Favoriser la transversalité

Ainsi, un rapprochement avec le pôle Aerospace Valley a été formalisé par la signature d’une convention de partenariat en janvier dernier et matérialisé par des animations communes type workshop ou Tea Time. Le dernier en date « Penser Système appliqué à la santé » met l’accent sur les méthodologies usitées dans l’industrie et capitalisables dans le médical. Avoir une vision globale d’un problème ou process (le patient en l’occurrence) n’exclut pas l’analyse brique par brique de chaque composant (ou organe dans le cas humain !). « Le pôle aéronautique et spatial possède en fait plusieurs compétences transférables à nos métiers comme la maîtrise des matériaux, le recours à des systèmes de simulation, ou encore les procédures de contrôle …» complète Alexis Monnier Directeur général du pôle CBS.

Se rapprocher de tous les acteurs du grand Sud-Ouest

Les liens avec le Cluster Biomed Alliance (fruit de la réunion de BioMedical Alliance et Biomeridies, associations représentatives des entreprises de santé des anciennes régions midi-pyrénéennes et languedociennes)  se sont resserrés (1). Plusieurs workshops inspirés des attentes des acteurs de la filière ont été réalisés en partenariat avec BioMedical Alliance, avec laquelle une convention est en cours de finalisation.

Les relations inter-pôles et clusters sont aussi privilégiées, Cancer-Bio-Santé ayant noué des passerelles avec Atlanpole Biothérapies (implanté à Nantes), Eurobiomed (à Marseille), Biopole (à Poitiers), Osasuna (cluster du pays basque et Gironde qui regroupe les établissements de santé, de soins de suite, les EHPAD)…« Pour mieux mailler le territoire Nouvelle Aquitaine,  nous avons ouvert un bureau à Limoges que nous partageons avec la grappe d’entreprises de biotechnologies InvivoLim » ajoute Alexis Monnier. Un rapprochement a été opéré avec le GIPSO (groupement des industries pharmaceutiques et de santé du Sud-Ouest). En région, les synergies avec le Cancéropole Grand Sud-Ouest, une des sept structures émanant du plan Cancer, s’annoncent des plus fructueuses.

Soutenir l’open innovation, les rencontres en B to B

Avec le CHU, de nombreuses initiatives sont conduites de concert ; à titre d’exemple, le pôle apporte son plein soutien à la plateforme d’évaluation des dispositifs médicaux EDIT. Elle aide les fabricants à réaliser les études cliniques, favorise le dialogue entre les utilisateurs et les concepteurs de produits. Un échange qui permet d’ajuster l’offre et la demande.

Outre le volet cancer, le pôle a vu son domaine de compétences élargi au vieillissement et à la prévention de la perte d’autonomie de la personne fragilisée. Les bactéries étant une des causes aggravant la dépendance (maladies nosocomiales, résistance aux antibiotiques…), Cancer-Bio-Santé organise début décembre BacTouBac, une journée consacrée à ce thème qui a pour fil conducteur « One Health » animale et humaine. « De plus en plus, la recherche met en exergue le rôle négatif ou positif joué par le microbiote, ce dernier peut être à l’origine de maladies dégénératives, freiner ou activer des tumeurs, favoriser ou empirer le résultat des chimiothérapies…» commente Liberto Yubéro.

Les entreprises étant au cœur de la mission du pôle, l’année a été jalonnée par plusieurs rencontres dédiées à l’open innovation. Ainsi, une trentaine de sociétés du grand Sud-Ouest ont présenté sous forme de pitch leurs  innovations lors du Toulouse Onco Week (février 2016). Des stands leur ont donné l’occasion d’exposer leurs savoir-faire.

Bien entendu, Cancer-Bio-Santé est un promoteur du numérique et de la e-santé, participant à l’Université d’été de la e-santé à Castres (à cet égard, La Poste a rencontré lors de la dernière édition les adhérents du pôle). Des accords sont passés avec le cluster Digital Place pour élaborer un projet commun en 2017. Des liens sont aussi établis avec le tissu des start-up de la santé sur Bordeaux.

Accompagner les sociétés de biotechs, bien représentées dans la gouvernance du pôle, fait partie des priorités. Parmi les sujets à prendre en compte, figurent leur déploiement à l’international, l’accès à des financements adaptés au cycle long de la R&D…

Dans le sillage de l’exercice qui s’achève, l’objectif en 2017 est de maintenir la dynamique partenariale, de poursuivre les efforts sur le vieillissement et la e-santé. Beaucoup de start-ups développent des produits mais peu réalisent du chiffre d’affaires. Un des enjeux est de les aider à trouver la voie du marché, à définir un modèle économique viable. Les actions en faveur de l’open innovation vont se poursuivre. « Nous nous impliquons aux côtés de Pierre Fabre qui étend son ouverture à l’écosystème du grand sud-ouest avec la volonté de nouer des partenariats avec des sociétés innovantes » souligne Liberto Yubéro en rappelant qu’une des vocations de Cancer-Bio-Santé est de favoriser les interactions entre tous les maillons de la chaîne, les start-up, PME, grands groupes, laboratoires scientifiques, la recherche clinique publique et privée…

Mieux servir encore les entreprises adhérentes du pôle, mettre en lumière leurs expertise et talents figurent au tableau des orientations 2017. Le menu en termes d’événements reste inchangé avec une trentaine de manifestations au calendrier.

(1) : Nombreux échanges réguliers en 2016 avec BioMedical Alliance, le groupement de Midi-Pyrénées. Son président Jean-Marie Courcier est au bureau de Cancer-Bio-Santé et Liberto Yubéro siège au sein du bureau de l’association professionnelle.

 

Moins de projets labellisés et financés FUI

Côté projets de recherche collaboratifs, un seul a été soutenu pour le FUI de début 2016, celui consacré à l’organisation des soins. La volonté du gouvernement de revoir le dispositif FUI, la raréfaction des fonds, le retrait d’un grand laboratoire local (Sanofi), le parti-pris en faveur de l’open innovation de Pierre Fabre, l’intérêt des entreprises pour le CIR (crédit d’impôt recherche),  expliquent la baisse de régime en matière de collaboration publique et privée. La thématique de la personne fragilisée et du vieillissement devrait cependant faire l’objet de financements FUI.

 

Source Entreprises Midi-Pyrénées – Novembre 2016

Avanti, une prothèse mammaire externe innovante et 100% française !

Les prothèses mammaires externes standard cadrent rarement avec les besoins des femmes ayant subi une mastectomie. A partir de ce constat, Leonarda Sanchez- Comte a imaginé une solution sur mesure et accessible au plus grand nombre. « Les dispositifs actuels engendrent des mal-être physiques, des problèmes posturaux ; sur une taille de bonnet donné, il peut y avoir un écart de poids de 100 à 150 grammes par rapport au sein existant ou à la masse souhaitée » explique la dirigeante de New Team. Cette inadaptation assortie également de soucis esthétiques,  est très pénalisante pour celles qui doivent après le choc de l’ablation se reconstruire psychologiquement et renouer avec leur corps.

Le système que vient de breveter l’entreprise est le fruit de 18 mois de R&D. Baptisée Avanti, la future prothèse mammaire est personnalisable à souhait. Plusieurs éléments de lestage, positionnés de manière harmonieuse,  sont insérés à l’intérieur d’une coque en silicone si bien que l’utilisatrice portera un dispositif calculé aux 10 grammes près ! En commandant en ligne une taille de bonnet (B, C, D…) et un poids précis (par rapport au sein restant et à celui enlevé), chaque femme recevra selon son choix, un kit de composants à assembler ou le produit prêt à l’usage.

« Avec ce nouveau concept, New Team offrira au meilleur prix, le meilleur produit sur étagère au monde » commente la fondatrice de la société qui a pour première ambition d’aider les femmes à mieux vivre le port d’une prothèse externe. Après avoir mis au point et protégé l’invention, cette chef d’entreprise s’attelle à présent au financement du développement et de la pré-industrialisation du produit. Une campagne de crowdfunding sur la plateforme Ulule est en préparation. Des fonds investisseurs sont activement recherchés. En parallèle, les essais se poursuivent pour optimiser les matériaux, obtenir des silicones alliant dynamique, souplesse, malléabilité. Un travail confié à un fabricant spécialisé dans les applications santé.

Une fois le prototype finalisé et les préséries testées sur un panel d’utilisatrices, la fabrication s’enclenchera. « Je souhaite parvenir à un prix à la portée de toutes les femmes et contribuer à réduire le coût global pour la Sécurité Sociale» insiste Leonarda Sanchez-Comte qui dans les chantiers à conduire doit peaufiner la stratégie de distribution (en ligne, via un réseau…), penser le packaging, obtenir le marquage CE… La portée mondiale et la dimension sociétale du projet plaident en faveur de son financement et de sa réussite commerciale. Une belle aventure pour Avanti, le dispositif médical 100% made in France !

 

A retenir

-New Team a été créée fin 2011

-Actuellement, trois acteurs allemands se répartissent le marché, proposant une fourchette de prix entre 80 et 200 euros en fonction du type de prothèse.

-En France, la Sécurité Sociale prend à sa charge 69,75 € sur un modèle de base

 

Une collection lingerie pour compléter l’offre

La diversification de l’offre est aussi à l’étude avec la conception d’une gamme de lingerie adaptée aux utilisatrices de prothèses externes. Dans ce domaine, de nouveaux styles plus ergonomiques sont à concevoir et New Team compte bien arriver avec des propositions pertinentes et plus féminines que les sous-vêtements actuels

Source le Journal des Entreprises – 01/09/2016

 

Ma thèse en 180 secondes

Ma thèse en 180 secondes permet aux doctorants de présenter leur sujet de recherche, en français et en termes simples, à un auditoire profane et diversifié.

ma-these-en-180-secondesChaque étudiant ou étudiante doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive !

 

Ma thèse en 180 seconde, représentante Midi-Pyrénées : Thaïs Haubergue

Ma thèse en 180 seconde, représentant Languedoc Roussillon : Tristan RUBIO