Sword et Medexprim permettent de combiner les données cliniques et les données d’imagerie dans des projets de recherche “big data”

Sword Group et Medexprim s’associent pour offrir aux centres de cancérologie et aux grands hôpitaux une solution unifiée facilitant la recherche translationnelle, en combinant données cliniques et d’imagerie.

Sword Group a développé la solution innovante ConSoRe en partenariat avec Unicancer, qui fédère 20 centres de lutte contre le cancer (centres privés à but non lucratif, http://www.unicancer.fr) en France. ConSoRe est un outil de recherche sémantique évolué, associé à un entrepôt de données cliniques (EDC), permettant la valorisation des multiples données des patients en oncologie. Il est actuellement déployé dans 5 des 20 établissements d’Unicancer, ce qui permet aux centres d’Unicancer d’effectuer des recherches ciblées au sein des données consolidées de millions de patients atteints de cancer, et de créer rapidement des cohortes de patients unifiées et harmonisées à travers tous les centres participants. ConSoRe est destiné aux grands hôpitaux et centres de cancérologie au-delà de Unicancer, en France et à l’étranger.

Radiomics Enabler® de Medexprim est une solution « ETL / Extract Transform Load » pour l’imagerie biomédicale. Elle automatise la qualification et l’extraction des séquences d’imagerie pertinentes, à partir de n’importe quel PACS (Picture Archiving and Communication System), les anonymise et les achemine vers un pipeline de recherche.

Au cours de l’été 2017, Sword et Medexprim ont uni leurs forces pour intégrer leurs technologies et savoir-faire. Leur solution conjointe sera présentée aux Journées francophones de radiologie (JFR) à Paris du 13 au 16 octobre 2017. La combinaison de ConSoRe et Radiomics Enabler® permet de regrouper facilement les données cliniques et d’imagerie pour une cohorte de patients définis dans l’EDC et / ou de créer une cohorte de patients basée sur des caractéristiques d’imagerie. L’objectif ultime est d’optimiser la recherche translationnelle et d’accélérer l’accès à la médecine personnalisée pour les patients atteints de cancer.

Sword Group (http://www.sword-group.com) est une entreprise internationale de conseil, de services et de logiciels, assistant des leaders mondiaux dans leur transformation numérique et technologique. Avec plus de 1 600 employés, 160M € de CA, et une présence dans plus de 50 pays, Sword possède un pôle dédié à la Santé et à la E-santé dans lequel elle adresse les problématique des acteurs nationaux, régionaux et locaux, publics ou privés.

Medexprim (http://www.medexprim.com) est une startup créée fin 2015, avec la mission de faciliter l’exploitation des archives d’images biomédicales pour la recherche. Sa solution Radiomics Enabler ® a d’abord été développée avec le CHU Toulouse, où des projets pilotes ont été menés avant une première sortie commerciale au printemps 2017.

Communiqué de presse Medexprim 10/10/2017

Innovation : première mondiale pour une prothèse trachéobronchique 3D conçue et fabriquée sur mesure

Dépasser les limites, tel est l’enjeu permanent de l’innovation. Pari réussi pour l’équipe médicale de Pneumologie(1) du CHU de Toulouse et une start-up toulousaine, AnatomikModeling(2) avec la mise au point et la pose d’une prothèse (ou stent) « cousue main», anatomiquement identique à la trachée ou aux bronches du patient. Un espoir pour les patients chez lesquels les prothèses de série ne s’adaptent pas.

La première pose de ce stent de nouvelle génération vient de faire l’objet d’une publication dans la plus prestigieuse revue internationale de pneumologie : l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine(3).

Les indications de pose de prothèses trachéo-bronchiques

Le rétrécissement (ou sténose) de la trachée et/ou des bronches engendre des difficultés respiratoires et nécessite une prise en charge spécifique par pose d’une prothèse. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette sténose : les problèmes post-intubation et post-trachéotomie, les complications posttransplantation pulmonaire, une tumeur bénigne ou maligne, une maladie du tissu de la trachée, une particularité anatomique de la trachée… De plus, l’obstruction des voies aériennes supérieures est une complication fréquente dans les cas de cancer du poumon.

Les limites des prothèses standards

Actuellement, les prothèses commercialisées sont standardisées et conviennent à la plupart des patients pour lesquels ce dispositif est indispensable. En revanche, pour une partie d’entre eux, elles présentent des limites considérables d’adaptation (choix des tailles, diamètres trop étroits ou trop larges…), notamment en cas d’anatomie complexe de la trachée ou des bronches. Lorsque la prothèse est mal adaptée, les risques de migration de l’implant, de réaction inflammatoire ou de perforation sont réels. C’est ce constat qui a prévalu au développement de la recherche et à l’innovation dans ce domaine.

Une innovation remarquable : essai clinique en cours, premiers résultats très positifs

Cette nouvelle prothèse est fabriquée sur mesure en trois temps : reconstruction 3D réalisée à partir du scanner du patient, usinage d’un moule à partir de cette reconstruction virtuelle puis fabrication de la prothèse en élastomère de silicone médical.

Lire la suite : cp_chu_toulouse_prothese_tracheo_bronchique_3d_22fev2017

Source Communié de presse ANATOMIKMODELLING-CHU TOULOUSE

Trophée de l’innovation : Coup de cœur – Vie, Santé, Bien-Etre, Sécurité alimentaire et Défi démographique

Anatomik Modeling : un stent trachéo-bronchique sur mesure adapté à chaque patient

Spécialiste des dispositifs médicaux s’appuyant sur les technologies 3D, AnatomikModeling conçoit des implants sur mesure destinés notamment à la chirurgie réparatrice du thorax et propose des outils d’aide à la chirurgie tels que desguides chirurgicaux personnalisés ou des solutions d’aide au prédiagnostic. Dans le domaine de la pneumologie, la start-up créée en 20158 a développé un nouvel implant en collaboration avec le CHU Larrey de Toulouse (Dr N. Guibert, Dr C. Hernant, Dr G. Plat, Pr J. Mazières, Pr A. Didier).

Actuellement en phase d’essais cliniques, il vise à améliorer la qualité de vie des patients traités pour des pathologies lourdes comme des cancers ou ayant subi une greffe pulmonaire. Conçu sur mesure pour chaque patient grâce à un ensemble de technologies 3D innovantes, ce stent trachéo-bronchique est parfaitement adapté à la morphologie de chacun et évite des complications et effets secondaires gênants liés par exemple à des déplacements ou à des mouvements incontrôlés. Un réel bénéfice par rapport aux technologies de séries existantes.

 « Ce prix vient reconnaître notre savoir-faire et le travail accompli. Il souligne aussi l’importance de ces nouveaux dispositifs médicaux permettant aux patients de mieux vivre leur maladie, se félicite Benjamin Moreno, co-fondateur de la société. La dotation financière est un coup de pouce pour accélérer notre croissance et préparer la mise sur le marché. »

 Après le recrutement d’un ingénieur biomatériaux en 2016 venu renforcer sa R&D, AnatomikModeling créera en effet deux nouveaux postes en 2017 sur la partie marketing et business-développement. A l’issue de la phase d’essais cliniques, le stent sera commercialisé à partir de la mi-2018, via les service de pneumologies des hôpitaux et cliniques dans le monde entier. La société table sur un chiffre d’affaires de 1,2 millions d’euros en 2018.

Midinnov 2017 

STARVAC : de père en fils

portraitstarvac_0039« Mon père Jean, fondateur de la société, a innové avec ses appareils de pressothérapie et dépressothérapie, déposant son dernier brevet à l’âge de 87 ans ! Il m’a transmis son esprit inventif et sa fibre entrepreneuriale. »

Avant de concevoir le tout premier appareil à combiner pressothérapie et dépressothérapie pour obtenir de meilleurs résultats en termes de soins, Jean Frajdenrajch, masseur-kinésithérapeute a été médaillé du concours Lépine, en inventant à 18 ans un système pour nettoyer les mécanismes de montre !

Installé au départ dans son atelier rue Saint-Rome, le fondateur de Starvac compte à son actif près d’une trentaine de brevets, déposant le dernier à l’âge de 87 ans. Il a transmis ce goût pour l’innovation et l’entrepreneuriat à son fils Daniel, directeur général de cette PME familiale qui réalise 72% de son chiffre d’affaires à l’exportation. Du matériel made in France, apprécié des professionnels de la santé et de la cosmétique en raison de sa fiabilité et efficacité.

Dans un environnement très concurrentiel, comment Starvac réussit à tirer son épingle du jeu depuis près d’un demi-siècle ?

Nous avons toujours privilégié la R&D, notre bureau d’études a toujours dans les tiroirs de nombreux projets de développement. Nous maîtrisons deux savoir-faire, les techniques de soufflerie et celles de l’aspiration. Nous ne fonctionnons pas en vase clos, les médecins et autres professionnels extérieurs à notre entreprises nous expriment leurs besoins, participent à la validation et tests de nos concepts. J’ai déposé mon premier brevet récemment. Notre dernière invention a fait l’objet d’une protection directe en Chine, avec un dépôt auprès du bureau chinois des brevets afin de nous prémunir sur place des contrefaçons. Pour se démarquer de la concurrence, nos appareils ont une approche différente ou bien sont carrément plus évolués.

Nous avons été pionniers dans le sport, en utilisant la pressothérapie pour relancer le système lymphatique, drainer les toxines, éliminer les douleurs musculaires…Nos programmes de R&D cliniques associent des scientifiques experts sur le muscle, la peau, la lymphe…Nous requérons le concours des meilleurs de la classe, à titre d’exemple, nous travaillons actuellement  avec un chercheur belge spécialisé dans le système lymphatique.

A qui s’adresse votre offre ?

Notre gamme cible le secteur de la santé, nous fournissons des dispositifs aux hospitaliers, les médecins angiologues, les sage-femmes…

Les physiothérapeutes prisent nos équipements pour la remise en forme des sportifs (réparation des muscles, atténuation des courbatures…). L’univers de la beauté est aussi un secteur que nous adressons, nos appareils améliorent le modelage du corps, facilitent l’amincissement, atténuent les vergetures…En complément de nos matériels dédiés à la cosmétique,  nous avons une ligne de produits de soins à usage des professionnels. Ces préparations sont élaborées à Mazamet avec le concours d’une pharmacienne.

Le 4ème univers sur lequel nous intervenons c’est celui du spa, un domaine d’activité en pleine mutation, qui s’oriente vers plus de technicité et de traitement pour ne pas rester cantonné à la relaxation.

Comment est organisée la distribution commerciale ?

 Starvac Group, le siège social, est localisé à Toulouse. A l’international, nous avons noué des partenariats avec des acteurs locaux pour créer Starvac Iberica, Starvac Polska, Starvac China. Ces établissements assurent la diffusion de la gamme sur leurs bassins géographiques naturels, soit dans l’ordre, l’Amérique du Sud, l’Europe Centrale, l’Asie.

Vous arrivez à produire en France malgré des coûts plus élevés qu’ailleurs ?

A Toulouse, Starvac garde la main sur l’expertise technologique. En fabrication, nous travaillons avec un réseau de sous-traitants implantés sur l’ensemble du territoire national. En tant que donneur d’ordres, je déplore le manque de motivation et d’entrain de certains fournisseurs qui n’ont pas l’envie de faire, d’apporter du service, de gagner en compétitivité sur les prix. Pour autant, je continue à me battre pour du Made in France.

Vos ambitions à court terme ?

Nos efforts portent sur l’amélioration des technologies et des résultats obtenus. En permanence, nous cherchons à optimiser nos solutions destinées à raffermir, faire maigrir, drainer, favoriser les cicatrisations…En 2017, nous lancerons  trois nouveaux dispositifs aux performances exclusives.

Si l’internationalisation est en marche, il nous reste le marché nord-américain à conquérir. Nous irons aux USA lorsque nous seront prêts, sur place nous n’avons pas droit à l’erreur !

Parcours et engagements

 Formé au commerce,  gestion et management, Daniel Frajdenrajch a rejoint en 2002 la société créée par son père qui continue à 88 ans, à participer à la vie de l’entreprise. Epris d’innovation et de nouvelles technologies, il fait de la veille stratégique pour anticiper l’évolution du marché et les attentes des professionnels.

Question engagements, il est adhérent de Biomed Alliance qui fédère les industriels de la santé, les biotechnologies et les fabricants de dispositifs médicaux.

A retenir

-Pulsomatic (rebaptisé Starvac par la suite) est le 1er appareil de pressothérapie et dépressothérapie inventé en 1970.

-Création de l’entreprise Starvac en 1972.

-CA 2016 : 2,2 M€

-Effectifs : 21 salariés.

-2 savoir-faire : le mécanisme de soufflerie avec envoi d’air dans les accessoires pour faire pression sur la peau ; le mécanisme d’aspiration avec les accessoires agissant sur le derme, l’hypoderme, les muscles…

-La gamme a été recentrée autour de 4 appareils de nouvelle génération et 3 équipements plus classiques, l’objectif étant de satisfaire tous les marchés géographiques, certains nécessitant des solutions à moindre coût.

Source Entreprises Midi-Pyrénées – Décembre 2016