Tesalys : des machines pour éliminer le risque infectieux à la source

 

Tesalys conçoit et fabrique des machines de traitement des déchets à risque infectieux pour les cliniques, les laboratoires, les hôpitaux, les dispensaires… Ces déchets biocontaminés sont traités à la source. Trois ans après son lancement, Tesalys a déjà produit 150 machines pour l’essentiel vendues à l’export.

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« Nous sommes en avance par rapport à notre business plan» relate Miquel Lozano, président et  responsable des ventes et du marketing. L’an dernier, Tesalys a généré un chiffre d’affaires de 2,1 M€ avecune dizaine de salariés. Elle a signé en 2014 en Afrique du Nord, en Asie avec des gros contrats au Moyen-Orient.
Tesalys a vendu une machine en Afrique dans le cadre d’un projet européen de lutte contre l’épidémie Ebola. Dès sa création, l’international a été une priorité avec au- jourd’hui une vingtaine de pays couverts, une trentaine de distributeurs.

Les déchets biocontaminés deviennent des déchets ménagers. 

En 2015, la demande s’est ralentie au Moyen-Orient sous l’effet de la baisse du prix du pétrole. La bonne nouvelle est venue de France avec l’homologation de la machine Steriplus en mars 2015 par le Ministère de l’environnement. «C’est un élément qui va nous servir à l’export car la réglementation française est l’une des plus sévères  au monde».

Sur le territoire, 2 à 3 sites pilotes seront équipés d’ici la fin 2015. En France et en Europe, le traitement autonome à la source vient compléter les réseaux de collecte des

DASRI. «Nos machines conviennent bien pour les sites éloignés, dans les DOM-TOM. Nous apportons aussi une solution écologique en supprimant des flux de camions». Les déchets traités redeviennent des déchets ménagers. Le marché est loin d’être saturé à l’échelle du monde, dans la plupart des pays les DASRI sont mélangés avec les déchets ménagers. L’entreprise va étendre son réseau en visant le Brésil, la Chine, la Russie, les USA… Dans ce domaine, il n’y a pas une homologation internationale unique.

Dans certains pays comme la France, l’homologation est une barrière coût importante (près de 200 k€ en France). La mise sur le marché de Steriplus a suscité le réveil de la concurrence qui était jusque-là plutôt sur le traitement des gros volumes.

«C’est la preuve que notre produit correspond bien à une demande. On veut conserver notre leadership dans l’innovation». Tesalys compte déposer de nouveaux bre- vets, améliorer la performance, la producti- vité, élargir la gamme qui comprend deux machines de 20 et 40 litres. Depuis avril 2014, Tesalys est installée à St-Jean de l’Union.

L’an dernier elle a réussi sa levée de fonds, 1,5 M€ au total auprès d’Entrepreneur Aventure avec un prêt participatif d’amorçage de BPIFrance de 500 k€. Toutes les machines sont fabriquées chez un sous- traitant local. La montée en puissance a été très rapide sur 2013-2014. «En produisant en France, Tesalys n’est pas le meilleur marché mais c’est un plus en termes de réputation et fiabilité».

Jean-Luc BÉNÉDINI, Entreprises Midi-Pyrénées, 2015

Antabio prépare une nouvelle levée de fond

Tout en poursuivant sa recherche sur les infections nosocomiales, Antabio travaille sur de nouveaux traitements pour les patients atteints de mucoviscidose. Une nouvelle levée de fonds devrait lui permettre d’engager les essais cliniques en 2018

Spécialisée dans la lutte contre les infections résistantes aux antibiotiques, problématique classée priorité médicale numéro un par l’Organisation mondiale de la santé, la société Antabio s’apprête à lever 2 à 6 millions d’euros auprès d’investisseurs privés. Depuis sa création en 2009, la start-up biopharmaceutique a déjà collecté 12 millions d’euros dont un tiers en mai dernier pour son programme de développement de nouveaux traitements pour les patients atteints de mucoviscidose primé par le Wellcome Trust.

La célèbre fondation britannique lui avait déjà accordé 4,7 millions d’euros en 2013. Passés par l’incubateur Midi-Pyrénées puis par Prologue Biotech, Antabio et ses quatorze salariés sont aujourd’hui hébergés par l’hôtel d’entreprises BioStep à Labège. Après un financement participatif via Wiseed à ses débuts, le rachat des actions par un business angel et le soutien de la banque publique d’investissement Bpifrance, la société explore un nouveau mode de financement.

« Depuis notre création, nous n’avons jamais fait appel à des capitaux-risqueurs. Nous avons maintenant la maturité pour le faire. Ces investisseurs privés vont nous apporter le réseau et le volume financier pour engager des essais cliniques d’ici trois ans pour la mucoviscidose et pour préparer les partenariats avec les industriels pharmaceutiques. Nous sommes en contact avec des investisseurs pour l’ensemble de nos projets car dès l’origine, nous nous sommes focalisés sur l’innovation répondant à des besoins médicaux prioritaires », explique Marc Lemonnier, président d’Antabio et docteur en microbiologie moléculaire, qui a fondé la société avec Aymeric Dugray.

Des marchés à fort potentiel

Pour le traitement de l’infection pulmonaire chronique des patients atteints de mucoviscidose, la start-up a identifié une molécule active contre les formes résistantes des bactéries pour rendre l’antibiothérapie efficace. Un marché de niche mais à fort potentiel puisque la mucoviscidose, maladie génétique potentiellement mortelle la plus fréquente en Europe, touche une naissance sur 2500 et qu’on estime à 6000 le nombre de malades en France, avec 200 nouveaux cas par an.

Toujours dans le cadre de ses recherches de solutions thérapeutiques contre les bactéries résistantes aux antibiotiques, Antabio a également ciblé les maladies nosocomiales qui touchent 5 à 10% des patients hospitalisés en Europe et aux Etats-Unis. La jeune pousse a développé une molécule capable de neutraliser l’enzyme métallo-bêta-lactamase qui protège les pathogènes hospitaliers multi-résistants. La phase d’essais cliniques est prévue courant 2018.
Johanna Decorse

http://www.touleco.fr/Toulouse-Antabio-prepare-une-nouvelle-levee-de-fonds,17128

 

Asept InMed. 50 M€ de chiffre d’affaires visés en 2020

L’enjeu. En plus de travailler son portefeuille actuel de dispositifs médicaux à usage unique, le distributeur étudie pour la première fois des pistes de croissance externe.

Et si, en 2015, Asept InMed signait sa première acquisition ? « Pour l’instant, nous ne faisons qu’identifier des cibles et prendre des contacts », tempère son président Christophe Lehain. Filiale du groupe germano-américain Medi-Globe, le distributeur de dispositifs médicaux à usage unique envisage cette option dans le cadre d’une stratégie globale de développement de son portefeuille produits. Se divisant pour moitié entre des dispositifs fabriqués sous les marques Asept InMed ou Medi-Globe et des produits distribués pour le compte de tiers tels que l’Américain Kimberly Clark, le catalogue de la société comporte près de 800 références. « Les dispositifs médicaux pour voies d’abord digestif (qui sont la spécialité de Medi-Globe, ndlr) représentent plus de 45 % de notre activité. Le reste se répartit entre les familles « hygiène », « voies respiratoires », « cardiologie »,  » accessoires de cathétérisme » et enfin « urologie », que nous sommes en train d’intégrer. C’est un marché nouveau pour nous, sur lequel nous recevons un accueil très favorable de la part des utilisateurs. »

Forte croissance sur le homecare
Réalisant 60 % de son chiffre d’affaires avec les établissements de santé privés et publics, la société cible aussi les pharmacies, revendeurs et prestataires de soins à domicile. « Sur ce segment, nous connaissons une croissance organique à deux chiffres », indique Christophe Lehain. Et d’ajouter : « L’un des facteurs-clés de ce développement est de proposer des produits qui répondent aux besoins des clients en termes de qualité, de fiabilité mais aussi de réactivité avec 98 % des commandes livrées sous 48 heures. » En parallèle, Asept InMed a, depuis quatre ans, renforcé ses équipes commerciales : sur 58 salariés, 25 sont aujourd’hui dédiés à la vente directe. En 2015, la société devrait ainsi dépasser les 35 M€ de chiffre d’affaires (contre 16 M€ en 2007), avec une rentabilité de l’ordre de 12 %. Son objectif, d’ici à cinq ans, est d’atteindre 50 M€. « Nous allons encore développer notre portefeuille existant mais, sur les produits où nous détenons déjà plus de 50 % de parts de marché, cela a du sens de faire des propositions de rachat à des sociétés plus petites que nous. » À condition, pour Christophe Lehain, d’obtenir l’aval de Medi-Globe bien sûr, mais aussi de « maintenir l’état d’esprit de PME qui règne dans l’entreprise. » Installée à Quint-Fonsegrives depuis 2004, Asept InMed investit cette année 200.000 € dans l’aménagement de trois salles dédiées à l’accueil et la formation de ses partenaires et clients et d’une salle de visioconférence. À côté du bâtiment principal de 4.000 m², V3J Promotion vient également de débuter la construction de 1.000 m² qui porteront à 3.500 m² la surface de stockage d’Asept InMed à la fin de cette année.

(Quint-Fonsegrives) Président : Christophe Lehain 58 salariés CA 2014 : 32 M€ 05 62 57 59 20

www.aseptinmed.fr

Source : Journal des Entreprises – Juin 2015

4 millions d’Euros levés par ANTABIO pour le développement de nouveaux traitements des patients atteints de mucoviscidose

Antabio, société biopharmaceutique française spécialisée dans la lutte contre les infections résistantes aux antibiotiques, annonce que son programme de développement de nouveaux traitements pour les patients atteints de mucoviscidose a été primé à hauteur de 4 millions d’Euros par le Wellcome Trust. C’est la deuxième fois en deux ans qu’Antabio se voit récompensée par le prix « Seeding Drug Discovery Award » accordé par la prestigieuse fondation britannique. En 2014, Antabio avait été également lauréat du Concours Mondial d’Innovation 2030 pour ses recherches destinées à lutter contre les infections chroniques chez les patients atteints de mucoviscidose.

Maladie génétique potentiellement mortelle la plus fréquente en Europe, la mucoviscidose touche 1 sur 2500 naissances vivantes. En France on estime à 6000 le nombre de malades, avec 200 nouveaux cas par an. La cause principale de mortalité des patients atteints de mucoviscidose est la détérioration progressive et irréversible de leurs fonctions respiratoires due à une infection pulmonaire chronique causée par la bactérie Pseudomonas aeruginosa. Antabio a initié le développement d’une molécule thérapeutique qui cible spécifiquement les biofilms (structures résistantes aux antibiotiques formées par les Pseudomonas) et qui à terme permettra de bloquer les étapes précoces de l’infection pulmonaire et d’améliorer le traitement et les conditions de vie des patients.
Le programme de recherche soutenu par le Wellcome Trust à hauteur de 4 millions d’Euros, sur une durée de 2 ans, sera dirigé par le Dr. Martin Everett, Directeur de la Biologie à Antabio.

L’objectif du projet est de développer une série de molécules chimiques propriétaires actives contre les biofilms de Pseudomonas et efficaces in vivo en association avec les traitements de référence.
“Le besoin médical pour une prise en charge spécifique et efficace des infections chroniques chez les patients atteints de mucoviscidose demeure urgent et non adressé à ce jour.” précise Marc Lemonnier, Président d’ Antabio. “Ce nouveau financement du Wellcome Trust vient renforcer notre stratégie de développement visant de nouveaux marchés niche à fort potentiel et des besoins médicaux majeurs dans le domaine des anti-infectieux”.

 

A propos d’Antabio

Antabio est une société biopharmaceutique basée à Labège près de Toulouse, dédiée à la découverte et au développement de petites molécules destinées au traitement des infections résistantes aux antibiotiques, problématique de santé publique majeure, classée priorité médicale n°1 par l’OMS. Deux principaux axes de recherche sont poursuivis par Antabio. [1] Le développement d’inhibiteurs de metallo beta-lactamases, enzymes responsables de l’émergence de multi-résistances aux antibiotiques, soutenu par le Wellcome Trust pour le traitement des infections sévères à l’hôpital. [2] Le développement d’adjuvants d’antibiotiques visant à éradiquer les biofilms à Pseudomonas, soutenu par Bpifrance, pour le traitement des patients atteints de mucoviscidose souffrants d’infections pulmonaires chroniques. Antabio est membre du réseau Bpifrance Excellence depuis 2014.
About the Wellcome Trust
The Wellcome Trust is a global charitable foundation dedicated to improving health. We provide more than £700 million a year to support bright minds in science, the humanities and the social sciences, as well as education, public engagement and the application of research to medicine. www.wellcome.ac.uk

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