Benjamin Moreno, co-fondateur et directeur général d’AnatomikModeling présente les implants réalisés par sa start-up à destination de la chirurgie humaine.
Programme réalisé dans le cadre du salon MidInnov
Source TOULECO TV du 16/03/2017
Benjamin Moreno, co-fondateur et directeur général d’AnatomikModeling présente les implants réalisés par sa start-up à destination de la chirurgie humaine.
Programme réalisé dans le cadre du salon MidInnov
Source TOULECO TV du 16/03/2017
L’enjeu. Les résultats des derniers essais cliniques de la biotech Genticel n’ont pas été jugés assez satisfaisants pour être reconduits. Comment survivre à ce constat ? La fusion avec le Suisse Genkyotex est la solution choisie par l’entreprise cotée en bourse.
Depuis sa création en 2011, Genticel planche sur des vaccins innovants, notamment destinés aux patientes infectées par le virus du papillome humain. En juin 2016, coup dur pour la petite équipe de 35 salariés menée par Benedikt Timmerman : les essais cliniques en phase II du GTL001 ne sont pas jugés satisfaisants. « D’un point de vue professionnel, c’est toujours dur d’arriver à ce genre de conclusions, après tant d’années d’efforts et de si belles compétences dans l’équipe », admet le dirigeant de la biotech qui a alors décidé de renoncer à développer ces recherches, et qui a dû licencier à Labège.
« Savoir tourner la page »
Selon le chef d’entreprise, cela fait partie du jeu : « Se dédier à un seul domaine de recherche présente un risque. Nous en étions bien conscients, y compris tous les salariés aussi actionnaires de l’entreprise. Il faut savoir tourner la page », explique Benedikt Timmerman qui a alors opté pour un rapprochement capitalistique, « pour continuer d’assurer la croissance de la société, qui affiche une saine trésorerie ». 12,3 M? de liquidités annoncés fin septembre 2016, sans compter le crédit impôt recherche de 30 % sur l’activité de R&D, soit quelques millions supplémentaires à venir. Avec l’appui d’Eumedix, spécialiste de la finance d’entreprise, Genticel démarre alors une recherche active, épluche une cinquantaine de dossiers d’entreprises, analyse une centaine de molécules, pour tomber sur la « perle rare », selon Benedikt Timmermann : Genkyotex.
Marché à 30 milliards d’euros
La biotech suisse Genkyotex est basée à Genève et emploie une quinzaine de salariés seulement, car une grande partie de ses activités de R&D est externalisée. Sa valorisation est quatre fois plus importante que celle de Genticel. La valeur de l’entreprise suisse s’établit à 120 millions d’euros quand celle de Genticel est fixée à 30 millions d’euros. À l’issue de l’opération de fusion, les actionnaires de Genkyotex détiendront 80 % du capital et des droits de vote du nouvel ensemble. L’opération doit encore être validée par l’assemblée générale des actionnaires de Genticel, prévue ce premier trimestre. Selon Benedikt Timmerman, Genkyotex répond à tous les critères pour assurer un bon développement : « Un management solide, des phases cliniques avancées mais aussi et surtout une entreprise unique dans un domaine de forte croissance avec un marché gigantesque en vue, pouvant dépasser les 30 milliards d’euros. »
Recherches sur la fibrose
Genkyotex a levé dernièrement 15 millions de francs suisses pour développer ses inhibiteurs d’enzymes NADPH oxydase (NOX) représentant une nouvelle classe thérapeutique dans la fibrose et la douleur inflammatoire. Les nouvelles positions de trésorerie combinées de Genkyotex et de Genticel vont permettre au nouveau groupe de réaliser des études sur deux nouvelles technologies de Genkyotex, avec des résultats attendus dans un délai court de un à deux ans.
Partenariat avec l’Inde
De son côté, Genticel poursuivra son business avec le grand producteur de vaccins indien Serum Institute of India, qui intègre sa technologie pour mettre au point de nouvelles générations de vaccins pédiatriques. Ce marché peut atteindre les 57 millions de dollars.
Source TOULECO – 3 février 2017
En rachetant le concurrent suisse Sterishred GmbH (1,2 million d’euros de chiffre d’affaires en 2015) spécialisé dans les systèmes de broyage et stérilisation des déchets biomédicaux à risques infectieux, la société toulousaine Tesalys poursuit son développement et « renforce sa présence commerciale, avec un réseau couvrant désormais 70 pays », se félicite Miquel Lozano, président de la société. « Cette acquisition nous ouvre l’accès à des technologies de traitement nous permettant de couvrir les besoins d’une plus large clientèle ».
Rainer Mergner, dirigeant de Sterishred GmbH, est conservé dans les effectifs et sera en charge de la division Sterishred de Tesalys. L’opération a été financée grâce à une émission d’obligations souscrite (500.000 euros) par Entrepreneur Venture Gestion, partenaire capital risque de Tesalys, ainsi que le soutien de Bpifrance et de la BNP à hauteur de 300.000 euros. L’objectif de Miquel Lozano est de tripler le chiffre d’affaires de Tesalys, établi à 1,6 million d’euros en 2015, dans les trois ans à venir.
Source Touleco – 7 novembre 2016
Les prothèses mammaires externes standard cadrent rarement avec les besoins des femmes ayant subi une mastectomie. A partir de ce constat, Leonarda Sanchez- Comte a imaginé une solution sur mesure et accessible au plus grand nombre. « Les dispositifs actuels engendrent des mal-être physiques, des problèmes posturaux ; sur une taille de bonnet donné, il peut y avoir un écart de poids de 100 à 150 grammes par rapport au sein existant ou à la masse souhaitée » explique la dirigeante de New Team. Cette inadaptation assortie également de soucis esthétiques, est très pénalisante pour celles qui doivent après le choc de l’ablation se reconstruire psychologiquement et renouer avec leur corps.
Le système que vient de breveter l’entreprise est le fruit de 18 mois de R&D. Baptisée Avanti, la future prothèse mammaire est personnalisable à souhait. Plusieurs éléments de lestage, positionnés de manière harmonieuse, sont insérés à l’intérieur d’une coque en silicone si bien que l’utilisatrice portera un dispositif calculé aux 10 grammes près ! En commandant en ligne une taille de bonnet (B, C, D…) et un poids précis (par rapport au sein restant et à celui enlevé), chaque femme recevra selon son choix, un kit de composants à assembler ou le produit prêt à l’usage.
« Avec ce nouveau concept, New Team offrira au meilleur prix, le meilleur produit sur étagère au monde » commente la fondatrice de la société qui a pour première ambition d’aider les femmes à mieux vivre le port d’une prothèse externe. Après avoir mis au point et protégé l’invention, cette chef d’entreprise s’attelle à présent au financement du développement et de la pré-industrialisation du produit. Une campagne de crowdfunding sur la plateforme Ulule est en préparation. Des fonds investisseurs sont activement recherchés. En parallèle, les essais se poursuivent pour optimiser les matériaux, obtenir des silicones alliant dynamique, souplesse, malléabilité. Un travail confié à un fabricant spécialisé dans les applications santé.
Une fois le prototype finalisé et les préséries testées sur un panel d’utilisatrices, la fabrication s’enclenchera. « Je souhaite parvenir à un prix à la portée de toutes les femmes et contribuer à réduire le coût global pour la Sécurité Sociale» insiste Leonarda Sanchez-Comte qui dans les chantiers à conduire doit peaufiner la stratégie de distribution (en ligne, via un réseau…), penser le packaging, obtenir le marquage CE… La portée mondiale et la dimension sociétale du projet plaident en faveur de son financement et de sa réussite commerciale. Une belle aventure pour Avanti, le dispositif médical 100% made in France !
A retenir
-New Team a été créée fin 2011
-Actuellement, trois acteurs allemands se répartissent le marché, proposant une fourchette de prix entre 80 et 200 euros en fonction du type de prothèse.
-En France, la Sécurité Sociale prend à sa charge 69,75 € sur un modèle de base
Une collection lingerie pour compléter l’offre
La diversification de l’offre est aussi à l’étude avec la conception d’une gamme de lingerie adaptée aux utilisatrices de prothèses externes. Dans ce domaine, de nouveaux styles plus ergonomiques sont à concevoir et New Team compte bien arriver avec des propositions pertinentes et plus féminines que les sous-vêtements actuels
Source le Journal des Entreprises – 01/09/2016