Le Health Data Hub : ou en est-il? Appel à projets

Quatre mois après la promulgation de la loi “ma santé 2022”, le Health Data Hub, plateforme de partage des données de santé est officiellement créée

Le Health Data HUb est une plateforme de partage de données qui permet le rassemblement des sources de données nécessaires aux travaux visant à améliorer la qualité des soins.

Le colloque « données de santé et intelligence collective » du 18 novembre dernier annonçait la création officielle du Health Data hub le 1er décembre. Ce qui est fait. Le communiqué de presse officiel ayant eu lieu  le 02 décembre dernier. Lire le communiqué.

La plateforme est encore en construction mais contient déjà des informations utiles. Aller sur la plateforme.

Le Health Data Hub lance son deuxième appel à projets l’intelligence artificielle pour une expérience améliorée du système de santé” en collaboration avec le Grand Défi “comment améliorer les diagnostics avec l’intelligence artificielle”.

Les projets candidats devront s’inscrire dans l’un ou l’autre des deux axes thématiques suivant : “Développement d’applications à base d’Intelligence Artificielle à destination des professionnels ou des patients” et “Développement de modèles de populations pour la prévention ou la thérapie fondés sur des techniques innovantes d’analyse de données”

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 24 Mars 2019, 12h00 heure de Paris. Dossier de candidature

 

Inauguration du bâtiment de l’INstitut des Cellules souches adultes et de la REgénération (INCERE)

L’INstitut des CEllules souches adultes et de la REgeneration (INCERE), sur le site de l’Oncopole,  sera inaugurée mercredi 15 janvier 2020 à 14h en présence de Etienne Guyot, Préfet de la Haute-Garonne & Préfet de la région Occitanie, Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse & Président de Toulouse Métropole.

En 2013, l’EFS et la Région Midi-Pyrénées ont conclu un protocole d’accord pour la création d’un Institut d’excellence nationale dans le domaine des cellules souches mésenchymateuses (CSM). Cet institut avait pour objectif d’assurer le pont entre la recherche fondamentale et la recherche clinique dans ce domaine.
La création de cet Institut à Toulouse s’intégrait dans la logique de permettre à l’UMR STROMALAB (EFS-CNRS-INSERM-Université de Toulouse) de poursuivre ses recherches et d’en développer une partie au travers de programmes cliniques initiés depuis plusieurs années sur les thématiques des CSM liant ainsi étroitement recherche fondamentale et transfert vers la clinique à travers une partie translationnelle.

Cette démarche s’appuie sur un engagement fort et une aide importante de la Région Midi-Pyrénées qui a inscrit la médecine régénérative et les cellules souches comme un des axes prioritaires de ses développements au niveau des futurs plans de financement tant nationaux (CPER : contrat plan Etat-Région) qu’européens (FEDER).

Le  bâtiment de 3000 m2 appelé INCERE pour INstitut des CEllules souches adultes et de la REgénération héberge:

  • l’Unité Mixte de Recherche STROMALAB avec la possibilité d’accueillir de nouvelles équipes complémentaires d’un point de vue scientifique.
  • Des salles de production de médicaments
  • Des start-up ayant une activité dans le domaine des cellules souches *.

Face aux contraintes budgétaires de l’EFS seule l’unité de recherche est installée dans les locaux actuellement. La production de MTI (Médicaments de Thérapie Innovante) reste localisée actuellement dans les locaux de l’IUC.

Source : https://mti.efs.sante.fr/incere

* Dont Cell-Easy, membre de BIOMED Alliance, sous la direction de Pierre Monsan

 

INSCRIPTION A L’INAUGURATION OBLIGATOIRE AVANT LE 13 JANVIER SUR  www.laregion.fr/incere19

INCERE – 4 bis Avenue Hubert Curien, 31000 Toulouse

L’île de France accélère la mutation de son économie de la santé

Le futur siège du programme européen Venture Centre of Excellence « santé » sera basé à Paris. Il va faciliter le financement des start-up et des entreprises du secteur, renforçant la position de l’Ile-de-France sur les technologies de santé, alors que l’industrie, elle, recule dans la région.

La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, l’a annoncé mardi soir devant un parterre d’universitaires, chercheurs, d’entrepreneurs et d’investisseurs exerçant leurs activités dans le domaine de la santé et des sciences de la vie réunis à l’EIT Health Summit à Paris, au palais Brongniart. L’Institut européen d’innovation et de technologie (EIT) et le Fonds européen d’investissement (FEI) ont choisi Paris pour localiser le siège de leur programme de financement des entrepreneurs du secteur, le Venture Centre of Excellence.

La région, qui accompagne cette installation à hauteur de 200.000 euros, accueille donc « un nouvel instrument financier destiné à des entreprises européennes du secteur de la santé. Il donnera à ces dernières les moyens de se développer, indiquent ses services. Outre la mobilisation d’une dizaine d’emplois, le Venture Centre of Excellence a vocation à devenir un puissant outil de rayonnement et d’attractivité pour la région, la France et l’Europe ».

On est certes loin des milliards de dollars investis aux Etats-Unis, mais ce Venture Centre of Excellence est significatif. Ce programme d’une durée de quinze ans sur la santé et les sciences de la vie est conçu et lancé par l’équipe parisienne de EIT Health France, pour le compte de l’organisation européenne EIT Health avec le FEI. Il est calibré pour attirer 2 milliards d’euros de transactions sur sa durée. Cela, en stimulant ou en favorisant les co-investissements et les relations sur les scènes européennes des start-up du secteur.

Enjeux stratégiques

Si la région mobilise ses forces, c’est que le secteur de la santé recèle pour elle des enjeux stratégiques. « Le secteur de la santé est en pleine mutation, bousculé par les avancées scientifiques, la concurrence mondiale, l’importance des données. L’Ile-de-France n’échappe pas à cette tendance. Le territoire est marqué par l’érosion des effectifs industriels, mais il a d’énormes atouts à développer, notamment du côté de l’intelligence artificielle sur laquelle il est très bien positionné », résume Valérie Constanty, auteur d’une récente étude sur le sujet au sein de l’Institut Paris Région.

Sur cette photographie figure au premier plan l’AP-HP, employeur francilien numéro un du secteur. Elle mène 4.500 projets de recherche et détient 825 portefeuilles de brevets actifs. Plus largement, l’industrie de la santé emploie 56.000 personnes, dont 30.000 dans le commerce de gros de produits pharmaceutiques. Dans le domaine de la pharmacie, l’Ile-de-France se classe au premier rang européen par le nombre d’entreprises .

La filière est organisée autour de quelques gros pôles : 20.000 personnes travaillent dans les Hauts-de-Seine, 9.600 dans le Val-de-Marne, 6.000 dans les Yvelines. L’Essonne commence à émerger. Paris concentre les incubateurs et les start-up. Deux pôles ont émergé, l’un autour de Genopole à Evry (2.500 salariés) et le second autour de Paris-Saclay , qui concentre 15.000 salariés, des équipements majeurs et 130 établissements. Le laboratoire Servier (600 chercheurs) s’y installera en 2022.

« Malgré la dynamique entrepreneuriale, le nombre d’établissements ainsi que les effectifs salariés du coeur de la filière santé ont baissé de façon quasi continue entre 2007 et 2017 », relève cependant l’étude, soulignant que « 4.500 emplois, soit 7,5 % des effectifs, ont été perdus sur cette période, et 87 établissements ». Le secteur des biotechnologies s’en sort en revanche très bien – 200 entreprises – : en dix ans, le nombre d’emplois en R&D (2.100) a doublé. Les espoirs sont également placés du côté de l’IA. « Présence d’un ‘Health Data Hub’, excellente réputation de la France pour la protection et la qualité des données, très grande expertise en IA : l’Ile-de-France est théoriquement bien positionnée pour prendre sa place dans ce marché mondial », rappelle Valéry Constanty.

Lire l’article dans son contexte

Source : Les Echos, Publié le 6 déc. 2019 à 7h00

Par Laurence AlbertDominique Malécot

On en parle dans Voccitanie News – CCI Occitanie

BIOMED ALLIANCE CULTIVE LES BONNES PRATIQUES DE L’ENTREPRENEURIAT EN SANTÉ

Réunissant quelque 70 entreprises d’Occitanie œuvrant dans le secteur de la santé (biotechnologie, pharmacie, dispositifs médicaux, cosmétologie…), l’association a un nouveau président avec l’arrivée récente de Marc Dubourdeau. Biomed Alliance s’implique activement dans un travail collaboratif avec le pôle de compétitivité Eurobiomed.

Marc Dubourdeau prend la succession de Maxime Fontanié. Dirigeant de la biotech toulousaine Ambiotis, il présidera donc Biomed Alliance pour deux ans. Avec son nouveau bureau composé de Pascale Bouillé (Flash Therapeutics), chargée des relations avec les pôles de compétitivité ; Jean-Marie Courcier (Cutting Edge), en charge des relations adhérents ; Philippe Baralon (Scanelis), chargé des relations avec les collectivités ; et Marielle Gaudois (MG Conseil), en charge des relations avec les instances professionnelles, Marc Dubourdeau entend notamment impliquer l’association dans la gouvernance d’Eurobiomed, le pôle de compétitivité santé issu de la fusion d’Eurobiomed et Cancer Bio Santé. “Nous collaborerons également pour l’organisation d’événements communs. Notre association initiera des demandes. Nous jouerons également les aiguillons pour vérifier que les promesses se traduisent en actes”, explique Marc Dubourdeau. Parallèlement à ces actions partenariales, Biomed Alliance continuera son travail en interne avec l’organisation des BMA’péro. Un rendez-vous mensuel informel où les adhérents sont invités à échanger dans un cadre convivial sur leurs actualités. En outre, chaque trimestre un workshop autour d’une thématique assez large correspondant à une remontée de besoin des adhérents est explorée. L’une des dernières concernait le financement. Plus régulièrement, à l’heure du déjeuner, des ateliers de partage explorent des sujets plus précis et des bonnes pratiques par exemple autour de la gestion du Crédit impôt recherche (CIR). Enfin, l’association n’en oublie pas les manifestations de grande envergure comme la conférence-débat organisée il y a deux ans autour de la médecine du futur en partenariat avec la CCI de Toulouse Haute-Garonne. Ainsi, en fin d’année, Biomed Alliance prévoit d’organiser un événement régional autour des données et de l’intelligence artificielle.

À retenir :

  • 2016 : Année de création de Biomed Alliance sur le périmètre d’Occitanie
  • 70 : Le nombre d’adhérents à Biomed Alliance
  • L’association organise a minima un événement par mois à destination de ses adhérents

Source: Voccitanie Eco, (Voir l’article dans son contexte…)