Ma thèse en 180 secondes

Ma thèse en 180 secondes permet aux doctorants de présenter leur sujet de recherche, en français et en termes simples, à un auditoire profane et diversifié.

ma-these-en-180-secondesChaque étudiant ou étudiante doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive !

 

Ma thèse en 180 seconde, représentante Midi-Pyrénées : Thaïs Haubergue

Ma thèse en 180 seconde, représentant Languedoc Roussillon : Tristan RUBIO

Le cabinet de propriété intellectuelle Ipside lève 6 M€

301986_ipsideChangement d’actionnariat pour Ipside qui a finalisé un tour de table de 6 M€ auprès de nouveaux investisseurs. L’opération a été orchestrée par Aelios Finance. Elle est une conséquence de la cession des parts des fondateurs et elle a pour but de financer des acquisitions en France et d’accroître  l’implantation d’Ipside aux Etats-Unis et en Chine.

Le cabinet de conseil en propriété intellectuelle Ipside (ex Schmit-Chrétien) a finalisé un tour de table de 6 M€ auprès de EdRip (Edmond de Rothschild Investment Partners) et des banques BPI, LCL et Banque Populaire.
L’opération a été  orchestrée par la banque d’affaires Aelios Finance. Outre l’ouverture des filiales aux Etats-Unis et en Chine, la levée de fonds doit permettre le financement de la sortie du capital des fondateurs, Christian Schmit restant au Conseil de Surveillance.
Accompagné de ses cadres regroupés au sein d’une holding commune, Christophe Cornuejols a pris le contrôle de l’entreprise en 2012 avec l’objectif d’en doubler la taille et le chiffre d’affaires en 5 ans. Il annonce un chiffre d’affaires 2015 de 15,5 millions d’euros  avec un effectif de 70 personnes, dont 22 ingénieurs brevets et 13 juristes.
Une partie de ce financement sera consacrée à des acquisitions de cabinets en France, à commencer par le cabinet parisien Wagret qui a été acquis le jour du closing. La société va poursuivre une phase de croissance accélérée et se fixe pour objectif de développer ses filiales aux USA et en Chine créées en 2016 afin d’y réaliser à horizon 5 ans 15% de ses revenus et en faire un relais de développement futur. Elle souhaite aussi augmenter de plus de 50% sa part d’activité en France.

 

Source Le Journal des Entreprises – 13 septembre 2016

VECTALYS – La biotech lève 900 000 euros.

Vectalys

 

 

 

 

Le 14 juin dernier, la société toulousaine de Biotechnologies Vectalys annonçait l’entrée à son capital d’un groupe d’investisseurs :

  • la société de capital investissement bordelaise Galia Gestion qui apporte 500 000 euros
  • la plateforme de crowdfunding toulousaine Wiseed (200 000 euros)
  • et le consortium de business angels ASPAC (200 000 euros)

Cette levé de fonds accompagne le développement de la société de 25 personnes au chiffre d’affaires de 1,4 M€ (en 2015). L’entreprise affiche un taux de croissance de à deux chiffres depuis 2014 et a atteint les 64% au 31 mai 2016.

 

Trois brevets signés Vectalys

Le métier de Vectalys : fournir aux laboratoires des outils leur permettant d’effectuer des transferts de gènes. En effet, depuis Toulouse, l’entreprise conçoit, développe et produit des outils lentiviraux de transfert de gènes.  Un marché en plein boum et concurrentiel sur lequel l’entreprise a su se positionner dès le départ : « nous avions anticiper le rôle qu’allaient jouer les vecteurs lentiviraux en clinique, explique la fondatrice de l’entreprise, le Dr Pascale Bouillé  ; nous avons positionné notre technologie de production de vecteur vers une haute pureté dédiée à l’utilisation de cellules primaires isolées de tissus. »

Des brevets ont été déposés sur cette technologie de la purification et de la concentration et un troisième datant de mai 2015 propose l’utilisation d’une particule différente. De quoi étoffer le catalogue de la Biotech.

Un des objectifs de Vectalys et de s’étendre à l’international, en Euroope, aux Etats-Unis et en Asie, via des distributeurs locaux. « L’augmentation de capital va nous permettre d’accompagner notre croissance commerciale mais aussi l’augmentation de notre activité de production », résume Jan Steuperaert, directeur des opérations de Vectalys.

 

Source Le Journal des Entreprises

Septembre 2016

Biomed Alliance veut rassembler la filière biotech occitane

logo-Biomed-globalComme an­noncé dans nos co­lonnes, les 2 clus­ters ré­gio­naux des bio­techs et med­techs Bio­Me­di­cal Al­liance (70 adhé­rents, pré­sident : Jean-Ma­rie Cour­cier, ex-MP) et Bio­me­ri­dies (25 membres, pré­sident : Di­dier Rit­ter, ex-LR) fu­sionnent, le 30/6, à l’Ab­baye de Font­froide, pour don­ner nais­sance à Bio­med Al­liance. Ou­verte à des col­la­bo­ra­tions au-delà des fron­tières oc­ci­tanes, la nou­velle en­tité en­tend d’abord conso­li­der son an­crage ter­ri­to­rial en ou­vrant de nou­velles an­tennes, à Nîmes no­tam­ment, avant de s’at­ta­quer aux grands en­jeux de la fi­lière : mé­de­cine per­son­na­li­sée, vieillis­se­ment et e-santé.

Da­van­tage de lobby et de sy­ner­gies

Cette union vise en pre­mier lieu à ac­croître le ré­seau et les sy­ner­gies entre ses membres. « La bio­santé et les bio­techs étant deux sec­teurs stra­té­giques pour notre ac­ti­vité, cette fu­sion re­pré­sente un atout en vue de rayon­ner au ni­veau ré­gio­nal, as­sure Loïc Mar­chin, PDG de la so­ciété de chi­mie verte Py­lote (Tou­louse), qui dé­ve­loppe des mi­cro­sphères mi­né­rales per­met­tant de dé­truire des bac­té­ries. Elle va nous per­mettre de ca­pi­ta­li­ser sur les re­la­tions exis­tantes dans ces 2 do­maines et fa­vo­ri­ser les échanges et les par­tages d’ex­pé­rience. » Les 2 struc­tures bé­né­fi­ciant de leurs do­maines de spé­cia­li­tés res­pec­tifs. « Bio­me­ri­dies ap­por­tera son ex­pé­rience en ma­tière de bio­tech­no­lo­gies non mé­di­cales – agro-ali­men­taire, en­vi­ron­ne­ment, etc. – et, ré­ci­pro­que­ment, pro­fi­tera de l’ex­per­tise de BMA sur les dis­po­si­tifs mé­di­caux, que l’on sou­haite étendre en ex-LR. », pré­cise Di­dier Rit­ter, le nou­veau pré­sident de Bio­med Al­liance. Des com­plé­men­ta­ri­tés entre l’aé­ro­nau­tique et les dis­po­si­tifs mé­di­caux sont aussi en­vi­sa­geables, en ma­tière de stan­dards de sé­cu­rité, d’ana­lyse de risque ou dans cer­taines tech­no­lo­gies de géo­lo­ca­li­sa­tion de pré­ci­sion, par exemple.

Mais ce rap­pro­che­ment vise éga­le­ment à ren­for­cer la puis­sance de né­go­cia­tion et la vi­si­bi­lité des en­tre­prises d’une fi­lière stra­té­gique pour la nou­velle ré­gion Oc­ci­ta­nie. « Nous al­lons at­teindre une taille cri­tique plus si­gni­fi­ca­tive pour ré­pondre à cer­tains ap­pels d’offre en Eu­rope et à l’in­ter­na­tio­nal, com­plète Di­dier Rit­ter, Par ailleurs, nous conti­nue­rons à dé­fendre au ni­veau ré­gio­nal le po­ten­tiel de notre fi­lière, ainsi que les in­té­rêts de nos adhé­rents sur des ques­tions de concur­rence ou de for­ma­tion, par exemple ».

Une col­la­bo­ra­tions ren­for­cée avec les pôles de com­pé­ti­ti­vité

Ce ma­riage ne de­vrait pas gé­né­rer de concur­rence avec l’ac­ti­vité des 2 pôles de com­pé­ti­ti­vi­tés santé de la Ré­gion : Can­cer Bio Santé (CBS) et Eu­ro­bio­med, dont les sta­tuts et le pé­ri­mètre géo­gra­phique (Eu­ro­bio­med en ex-LR et PACA, et CBS sur l’ex-MP et le Li­mou­sin) em­pêchent pour l’heure tout rap­pro­che­ment. « Notre vo­ca­tion n’est pas la même : nous re­cher­chons les par­tages d’ex­pé­rience entre en­tre­prises tan­dis que les pôles as­surent le dé­ve­lop­pe­ment éco­no­mique de la fi­lière et fa­vo­risent les ren­contres entre en­tre­prises et re­cherche », ex­plique Jean-Ma­rie Cour­cier. Au contraire, le nou­veau clus­ter es­père da­van­tage de col­la­bo­ra­tions avec les 2 pôle de com­pé­ti­ti­vité, à l’image du pro­jet de créa­tion de la start-up spé­cia­li­sée dans les tests d’ob­jets de santé in­no­vants, Kyo­med, ini­tiée par Eu­ro­bio­med et comp­tant à son ca­pi­tal, 7 en­tre­prises membres de Bio­me­ri­dies.

 

Source La Lettre M

Pierre Havez