Nouveauté : l‘interview adhérent octobre 2019- Focus Innopsys

Régulièrement, nous mettrons en avant une entreprise adhérente de BMA. La société Innopsys* inaugure cette nouvelle rubrique à l’occasion de ses 20 ans : Une belle opportunité de revenir sur le parcours de cette entreprise carbonnaise et de son dirigeant, Stéphane Le Brun, que nous avons rencontré.

Stéphane Le Brun, pouvez-vous nous décrire votre parcours professionnel en quelques mots ?

Je suis ingénieur diplômé de Ecole Supérieure d’Optique de Paris.

J’ai tout d’abord travaillé au sein de l’entreprise toulousaine ATG, spécialisée du disque optique numérique (CD d’archivage). J’y occupais le poste de responsable de la R&D lorsque l’entreprise a déposé le bilan en 1999. Nous avons alors créé Innopsys avec Laurence Bouet, une entreprise spécialisée au départ dans le CD et le DVD. L’entreprise continue à se développer depuis 20 ans mais elle a évolué vers l’instrumentation médicale et les Biotechs dès 2000.

Comment passe-t-on du DVD à l’instrumentation médicale ?

Le premier produit d’Innopsys a été un échec au niveau des ventes auprès de nos clients, tous à Taiwan, du fait de la concurrence avec Hitachi. Nous nous sommes vite retrouvés en difficulté.

A travers de notre réseau au LETI (1), j’ai fait la connaissance de personnes de bioMérieux qui cherchaient une équipe pour leur développer un scanner de biopuces pour le diagnostic in vitro.

Nous nous sommes entendus et avons signé un contrat de R&D pour eux. Ce contrat a permis à Innopsys de rebondir. Au bout de 5 ans le programme de développement des biopuces a été arrêté par bioMérieux. Les scanners étaient alors opérationnels et fonctionnels. Grâce aux compétences acquises dans les biopuces et le marché des Biotechs nous avons alors commencé à développer notre propre gamme de scanners. Notre premier scanner InnoScan, sur le marché depuis 2006, est toujours en vente.

Quel est le savoir-faire spécifique de votre entreprise ?

Innopsys est spécialisée dans le scanner de biopuces. Notre expertise est donc forte en optique, micro mécanique, électronique et informatique.

95% de notre chiffre d’affaire étant réalisé à l’exportation et notamment aux Etats-Unis, l’export est aussi une composante importante de notre savoir-faire.

Qu’est-ce qui vous distingue de vos concurrents ?

Nous avons actuellement très peu de concurrence sur le marché des scanners de biopuces : En 2015, le m

arché des biopuces a été est mis à mal par l’apparition du séquençage génomique.

Nos concurrents qui sont de grosses entreprises telles que Agilent, Molecular Devices, semblent délaisser ce marché qui est un marché de niche.

Nous sommes arrivées par la petite porte dans ce domaine et aujourd’hui nous sommes leader sur ce marché. Notre chiffre d’affaire consolidé sera de plus de 3.5 Millions d’euros en 2019. Donc je dirais que ce qui nous distingue de nos concurrents est que nous n’avons négligé aucune « micro-niche ». Nous avons su devancer l’appel du marché de la protéomique qui a depuis pris le relais de la génomique : nous avions déjà une gamme complète de scanners (8 modèles) quand nos concurrents n’en avaient qu’un.

Quelle est l’actualité d’Innopsys ?

Cette année nous fêtons les 20 ans de l’entreprise et nous préparons un évènement pour les célébrer au mois de novembre !

Sur le plan commercial, nous avons deux actualités liées à notre volonté de diversification :

Nous allons sortir en fin d’année un nouveau scanner d’imagerie tissulaire qui s’adressera au marché de la pathologie et à la recherche de biomarqueurs. Nous espérons que ce nouveau marché sera un relais de croissance important pour Innopsys puisque notre marché principal, celui des biopuces, est en stagnation, grignoté par le séquençage plus performant ou la PCR (Polymerase Chain Reaction), moins coûteuse. Nous pensons avoir encore 5 à 8 ans de ventes devant nous de scanners de biopuces notamment grâce à la protéomique en croissance et qui n’a pas d’autre alternative technologique.

Le second challenge est l’obtention du marquage CE de classe III d’un instrument de chirurgie de bloc opératoire permettant de faire de la stimulation et du monitoring électrique de nerf, de muscle et du cerveau. Nous avons rencontré beaucoup d’embûches et le marquage n’est pas encore acquis.

Quelles sont les principales difficultés rencontrées dans ce processus de marquage CE de classe III ?

En reprenant cette activité en 2015 à Hémodia, nous avons dû déposer une nouvelle demande de certification de marquage CE, notamment pour une électrode de stimulation qui est un dispositif médical de classe III. Nous avons monté le dossier nous-mêmes, avec peu d’expérience, et avons peut-être perdu du temps.

De plus, le G-MED (2) (Organisme Notifié DM) ayant largement anticipé le changement de règlementation des dispositifs médicaux, nous avons dû refaire tout le dossier et nous en sommes à la quatrième soumission bien que nous nous soyons entourés de consultants experts. Nous n’avons toujours pas de certitudes sur l’obtention du marquage mais nous sommes confiants et endurants !

De manière générale, quelles autres difficultés avez-vous rencontrées dans le parcours de développement d’Innopsys ?

Ces 3 dernières années, malgré une bonne activité nous avons eu des problèmes de liquidités qui nous manquaient depuis 2016. Nous sortons de cette situation grâce à une très bonne exploitation mais… on n’a jamais trop de cash. Notre capacité de ré-endettement va augmenter en fin d’année nous permettant par exemple d’envisager plus d’investissements, ou des opportunités de rachat d’activités pour aller encore plus loin dans la diversification et la croissance.

 En prenant un peu de recul sur Innopsys, quels seraient les mots-clés qui caractérisent cette entreprise ?

Du point de vue du business je dirai que notre ADN c’est la culture R&D et l’export. L’exportation représente 95% de notre marché. Les 5% qui sont en France ne sont pas négligés.

D’un point de vue plus général, je pense aussi au développement durable. Notre bâtiment a été construit en 2004. Il est HQE (Haute Qualité Environnementale) et nous nous y sentons toujours bien.

Enfin, l’endurance : Savoir anticiper, s’accrocher et rebondir !

Quelles est la plus belle réussite de votre entreprise et de votre entreprenariat ?

Une certaine fierté que nous avons est d’avoir réussi à créer cette activité tout en maintenant les valeurs que nous souhaitons avoir au travail. Nous avons créé quelque chose qui nous correspond toujours bien et qui ne nous a pas échappé.

En tout cas, cette société, dans sa manière de fonctionner, avec ses valeurs, correspond bien à ce que nous souhaitions faire. Aujourd’hui nous sommes 25 et le matin, chez Innopsys, je pense que l’on est content de démarrer la journée.

 Avec le recul qu’est-ce que vous feriez différemment dans votre parcours de création et développement de votre entreprise ?

En business, un échec ne veut pas forcément dire que l’on est mauvais, de même qu’une réussite ne signifie pas forcément que l’on soit visionnaire. C’est un peu plus complexe que cela. S’il faut un exemple, disons qu’avec le recul, je pense que récemment nous avions trop fait grossir notre R&D au détriment de la partie commerciale. Nous sommes en train de rééquilibrer cela.

Et enfin, quels conseils donneriez-vous aux jeunes entrepreneurs ?

Aux jeunes entrepreneurs, je dirais qu’en France, il n’est pas si compliqué de créer une société. Il y a de l’administratif certes mais c’est par exemple plus dur aux Etats-Unis où il est obligatoire de s’entourer d’experts tellement le système des taxes est compliqué. En France, on peut déclarer sa TVA soi-même !

Si j’avais des conseils à donner, le premier serait de se former : j’ai fait les cours du soir à l’IAE (Institut d’Administration des Entreprises) pendant 2 ans à la création d’Innopsys. Un jeune entrepreneur doit savoir de quoi on parle lorsqu’il s’agit de finances, de gestion ou de comptabilité.

Ensuite, lorsqu’on monte une entreprise, la difficulté numéro une est bien sûr de trouver des clients. C’est vrai, sans aucun doute. Mais le second challenge, et de loin le plus difficile, est celui de la gestion des ressources humaines, et avec le recul on se rend compte que cela ne s’apprend pas comme la comptabilité. Il n’y a pas de recette miracle. Même dans une petite équipe, le facteur humain peut vite faire que tout tourne bien… ou pas. Donc savoir choisir ses collaborateurs, bien s’entourer et donner une dynamique à l’ensemble d’une équipe est très important. C’est cependant un travail à temps complet et une compétence qui s’acquière beaucoup par l’expérience.

L’équipe de BMA souhaite remercier vivement Stéphane Le Brun pour sa disponibilité, le partage de ses expériences et la qualité des échanges lors de la préparation de cet article.

Claire Toutin

BIOMED Alliance


Cet article est issu de propos libre récoltés lors d’un entretien, avec l’aimable autorisation de Monsieur Stéphane Le Brun, CEO, Innopsys.

(1) LETI:  centre de recherche et technologie spécialisé dans les micro et nanotechnologies, à Grenoble.

(2) G-MED : Groupement pour l’évaluation des dispositifs médicaux« habilité par l’ANSM, pour effectuer en qualité d’organisme notifié toutes les opérations d’évaluations visées par les directives européennes relatives aux dispositifs médicaux, (Organisme notifié n° 0459) », citation du site du GMED.


* Innopsys est une entreprise d’instrumentation médicale basée à Carbonne (31). Elle est composée de 25 personnes sur le site et de 3 personnes aux Etats-Unis. Un tiers de son effectif est dédié à la R&D.

https://www.innopsys.com/fr/societe/profil/presentation

Innopsys a récemment fait l’objet d’un article dans l’équipe (ci-dessous, source: L’équipe, 9 septembre 2019, page 10) et vient d’être récompensé par le prix régional catégorie Export de la 10e édition des « Trophées PME RMC ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Medesis Pharma se rapproche du marché Euronext

Medesis Pharma, la biotech pharmaceutique installée à Baillargues (34) a signé un accord avec Transgène, géant de la biotech coté sur le marché Euronext.

Près de Montpellier, très exactement à Baillargues, la biotech Medesis Pharma développe de nouveaux médicaments, dont deux sur des marchés majeurs : la Maladie d’Alzheimer, la Maladie de Huntington et le Diabète de type 2. La biotech créée en 2014, et qui a déjà levé près de 28 M€ auprès de 200 actionnaires, a notamment développé une technologie de rupture baptisée AONYS®.

Un partenariat de recherche collaborative avec Transgene

Celle-ci est destinée à l’administration de molécule thérapeutique délivrant des principes actifs dans l’organisme au niveau intracellulaire par un mécanisme de type « cheval de Troie»  pour traiter des maladies dépourvues actuellement de traitements efficaces… En signant un partenariat de recherche collaborative avec le géant Transgene, Medesis Pharma entend accélérer sur le développement de ses nouveaux médicaments.

R&D autour de la technologie Aonys®

Transgene est un partenaire de niveau international. L’entreprise, spécialisée dans les immunothérapies, est détenue majoritairement par l’Institut Mérieux qui orchestré au printemps une levée de fonds qui soldée par une augmentation de capital de 48,7 M€. Avec cet accord, les deux sociétés vont lancer un programme de recherche pour appliquer la technologie Aonys® au traitement des tumeurs par les virus oncolytiques, capables d’infecter et détruire spécifiquement les cellules tumorales.

Des virus oncolytiques pour soigner le cancer

La stratégie thérapeutique visant à utiliser des virus pour soigner le cancer pourrait bientôt devenir une arme incontournable contre maladie. Les travaux que vont mener ensemble Medesis et Transgene confirment la tendance: «L’originalité de la technologie de Medesis consiste à délivrer des principes actifs dans tous les organes, même le cerveau», expliquent les deux entreprises: Cette collaboration, destinée à optimiser l’efficacité des virus oncolytiques, permet de tester une approche innovante pour augmenter l’activité et le domaine d’emploi de ces organismes».

  Virus oncolytiques (©dr)


Medesis Pharma – un catalogue de médicaments complet
La biotech héraultais aux 7 brevets internationaux a plusieurs programmes en développement basés sur sa technologie innovante Aonys® :
-Nanolithium® : ce traitement rentre en phase 2 sur des malades pour le traitement des psychoses associées à la Maladie d’Alzheimer ;
-Trois produits sont en développement pour le traitement de larges populations contaminées après un accident nucléaire (décorporation du plutonium et du Césium, et radioprotection) ;
-Enfin, la biotech conduit un programme collaboratif avec des équipes académiques de l’Université McGill pour le traitement des cancers du sein résistants en ARN interférence.


Source: Actu.fr 23/07/2019

RegenLife traite Alzheimer par émissions électromagnétiques combinées

Pour lancer en fin d’année de nouveaux projets de R& D en neurologie et préparer un appareil industrialisable, RegenLife a levé cet été 3 millions d’euros auprès de business angels et de family offices. Son approche technologique par émissions électromagnétiques combinées est testée au CHU de Montpellier sur 64 patients souffrant de la maladie d’Alzheimer.

nnover dans la lutte contre  la maladie d’Alzheimer en utilisant plusieurs émissions électromagnétiques. C’est l’objectif que s’est fixé RegenLife : « Aucun traitement n’est à ce jour efficace pour prévenir ou traiter la maladie d’Alzheimer, explique Guillaume Blivet, son président et cofondateur. Plutôt que de chercher à détruire les protéines qui s’accumulent dans le cerveau et causent la maladie, nous souhaitons amener de l’énergie aux cellules pour lutter contre la neurodégénérescence, avec une technologie non invasive. » Pour lancer en fin d’année de nouveaux projets de R&D en neurologie et préparer un appareil industrialisable, RegenLife a levé cet été 3 millions d’euros auprès de business angels et de family offices. Ces derniers sont réunis au sein de RegenLife Invest, société d’investissement exclusivement dédiée à la start-up et présidée par Jean-Michel Renck, associé de RegenLife.

Testé au CHU de Montpellier

Actuellement, l’appareil développé par cette jeune entreprise innovante est testé au  CHU de Montpellier auprès de 64 patients. Le principe : des ondes sont émises plusieurs minutes par jour au niveau du crâne et de l’abdomen, à partir d’un casque et d’un plastron. « La moitié des patients bénéficie de la technologie réelle, l’autre moitié d’un traitement placebo », précise Guillaume Blivet. Démarrée en septembre 2018, cette étude clinique s’achèvera courant 2020. Qu’est-ce qui distingue l’approche de RegenLife ? « Nous sommes sur des principes d’émissions électromagnétiques combinées, ce qui n’existe pas dans le domaine de la neurologie. Nous ciblons l’axe cerveau-intestin, potentiellement impliqué dans la maladie d’Alzheimer. Cette application double est inédite », souligne le dirigeant, qui a démarré sa carrière dans la santé publique. La société fait appel à des physiciens, microbiologistes, neurologues ou gastroentérologues, « qui collaborent avec nous dans le cadre de projets de recherche ou nous accompagnent directement en tant que conseillers scientifiques ». Encore au stade de l’amorçage et incubée au sein du Business & Innovation Centre de Montpellier, RegenLife espère une mise sur le marché « avant 2022 », pour réaliser son premier chiffre d’affaires en 2023.

Plus d’actualités sur REGEnLIFE…

Source : Les Echos, 03/09/2019

Antabio obtient le label QIDP auprès de l’agence sanitaire américaine (FDA) pour le développement de son inhibiteur de Métallo-Beta-Lactamases ANT2681

Antabio SAS, société biopharmaceutique spécialisée dans le développement de nouveaux traitements contre les infections résistantes aux antibiotiques, annonce aujourd’hui avoir obtenu le label Qualified Infectious Disease Product (QIDP) auprès de l’agence sanitaire américaine (U.S. Food and Drug Administration, FDA) pour son produit MEM-ANT2681 associant un nouvel inhibiteur de Métallo-Beta-Lactamases (ANT2681) à l’antibiotique méropénème (MEM) pour le traitement des infections urinaires compliquées (« cUTI »).

Le label QIDP est une initiative phare du Generating Antibiotic Incentives Now (GAIN) Act mise en oeuvre par l’administration américaine en 2012 pour faire face à l’urgence sanitaire de l’antibiorésistance et encourager le développement de nouveaux traitements ciblant des infections multi-résistantes sévères et mortelles. En tant que produit labellisé QIDP, MEM-ANT2681 bénéficiera d’une extension de cinq ans de son exclusivité commerciale à compter de la date de sa première homologation pour l’indication des cUTI. Antabio bénéficiera également d’autres avantages réglementaires, tels que l’éligibilité au statut d’examen prioritaire ou accéléré (« Fast Track designation and Priority Review »).

ANT2681 est un inhibiteur de Métallo-Beta-Lactamases (MBLs) nouveau, puissant et spécifique actuellement en développement préclinique. Il sera administré par voie intraveineuse en association avec le méropénème pour le traitement d’infections nosocomiales causées par des entérobactéries résistantes aux carbapénèmes (ERC). Cela comprend les bactéries produisant la New Delhi Metallo Beta-Lactamase (NDM) qui se propagent actuellement dans le monde de façon alarmante. ANT2681 rétablit l’efficacité du méropénème contre les ERC productrices de NDM dans des modèles infectieux animaux. L’association MEM-ANT2681 a également montré son efficacité contre plus de 90% des souches cliniques d’ERCs productrices de NDM d’origine mondiale, y compris toutes les variantes de NDM détectées à l’hôpital testées à ce jour.

“Nous sommes ravis que la FDA reconnaisse le potentiel de MEM-ANT2681 à travers le label QIDP » commente Carole Sable, Responsable du Développement Clinique à Antabio. « Nous sommes heureux de travailler avec la FDA pour développer ce programme et le rendre disponible le plus rapidement possible pour les patients souffrants d’infections multirésistantes sévères telles que celles causées par les entérobactéries productrices de NDM classées priorités critiques par l’OMS”.
“L’obtention du label QIDP est un jalon réglementaire majeur, mais aussi une marque de reconnaissance des autorités américaines de l’importance et du potentiel de notre produit MEM-ANT2681 dans la lutte contre les infections sévères et multi-résistantes » commence Marc Lemonnier, PDG et fondateur d’Antabio. « MEM-ANT681 apporte une réponse adaptée et efficace à l’urgence non-adressée à ce jour causée par l’émergence des bactéries productrices de NDM à travers le monde, y compris dans la zone Asie Pacifique. Nous recherchons des partenaires asiatiques pour accélérer le développement de MEM-ANT681 dans cette région particulièrement touchée par l’épidémie de NDM.”

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A propos d’Antabio
Antabio est une société biopharmaceutique dédiée au développement de nouveaux traitements contre les infections résistantes aux antibiotiques, urgence médicale classée au premier rang des priorités par l’OMS. Antabio est membre du réseau Bpifrance Excellence et lauréat de nombreux prix nationaux et internationaux tels que le Concours Mondial de l’Innovation (2014), le Seeding Drug Discovery Award du Wellcome Trust (double lauréat 2013 et 2015), le concours Tremplin Entreprises (2015), le Biovision Investor Conference (2016) et le CARB-X award (2017). Contact presse : Carine Bonnet-Danaire, press@antabio.com – +33 5 31 47 18 57.

Plus d’informations sur http://www.antabio.com (depuis la Chine : https://cn.antabio.com/) et Twitter @antabio

Source: Antabio, Labège, 21 Juin 2019.