RegenLife traite Alzheimer par émissions électromagnétiques combinées

Pour lancer en fin d’année de nouveaux projets de R& D en neurologie et préparer un appareil industrialisable, RegenLife a levé cet été 3 millions d’euros auprès de business angels et de family offices. Son approche technologique par émissions électromagnétiques combinées est testée au CHU de Montpellier sur 64 patients souffrant de la maladie d’Alzheimer.

nnover dans la lutte contre  la maladie d’Alzheimer en utilisant plusieurs émissions électromagnétiques. C’est l’objectif que s’est fixé RegenLife : « Aucun traitement n’est à ce jour efficace pour prévenir ou traiter la maladie d’Alzheimer, explique Guillaume Blivet, son président et cofondateur. Plutôt que de chercher à détruire les protéines qui s’accumulent dans le cerveau et causent la maladie, nous souhaitons amener de l’énergie aux cellules pour lutter contre la neurodégénérescence, avec une technologie non invasive. » Pour lancer en fin d’année de nouveaux projets de R&D en neurologie et préparer un appareil industrialisable, RegenLife a levé cet été 3 millions d’euros auprès de business angels et de family offices. Ces derniers sont réunis au sein de RegenLife Invest, société d’investissement exclusivement dédiée à la start-up et présidée par Jean-Michel Renck, associé de RegenLife.

Testé au CHU de Montpellier

Actuellement, l’appareil développé par cette jeune entreprise innovante est testé au  CHU de Montpellier auprès de 64 patients. Le principe : des ondes sont émises plusieurs minutes par jour au niveau du crâne et de l’abdomen, à partir d’un casque et d’un plastron. « La moitié des patients bénéficie de la technologie réelle, l’autre moitié d’un traitement placebo », précise Guillaume Blivet. Démarrée en septembre 2018, cette étude clinique s’achèvera courant 2020. Qu’est-ce qui distingue l’approche de RegenLife ? « Nous sommes sur des principes d’émissions électromagnétiques combinées, ce qui n’existe pas dans le domaine de la neurologie. Nous ciblons l’axe cerveau-intestin, potentiellement impliqué dans la maladie d’Alzheimer. Cette application double est inédite », souligne le dirigeant, qui a démarré sa carrière dans la santé publique. La société fait appel à des physiciens, microbiologistes, neurologues ou gastroentérologues, « qui collaborent avec nous dans le cadre de projets de recherche ou nous accompagnent directement en tant que conseillers scientifiques ». Encore au stade de l’amorçage et incubée au sein du Business & Innovation Centre de Montpellier, RegenLife espère une mise sur le marché « avant 2022 », pour réaliser son premier chiffre d’affaires en 2023.

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Source : Les Echos, 03/09/2019

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